Pourquoi ton plein Explose...pas le kérosène !
Автор: InGiro TV
Загружено: 2025-12-06
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“Pourquoi ton plein coûte une fortune… mais pas le kérosène ?”
OK, on va mettre les mains dans le cambouis économique et les pieds dans le carburant.
Tu t’apprêtes à comprendre pourquoi toi, simple automobiliste, tu payes ton plein comme si tu conduisais une Ferrari, pendant que le kérosène, lui, se la coule douce en mode VIP.
Allez, c’est parti.
Le passage à la pompe : la séance de torture moderne
Tu arrives à la station-service. Tu regardes le prix.
Tu reregardes le prix.
Tu te demandes si ce n’est pas plutôt une plaisanterie.
Mais non : c’est juste… les taxes. En France comme ailleurs, l’essence et le diesel, c’est un cocktail fiscal bien chargé :
TVA + TICPE + marge + globalement tout ce qui peut transformer ton plein en douleur financière.
Ce n’est pas toi le problème : c’est le modèle.
Et le pire ?
On te justifie ça par « le climat », « la pollution », « la nécessité de faire des efforts ».
D’accord. Logique.
Mais alors…
Pourquoi le kérosène n’a pas droit au même traitement ?
Parce que, surprise : le kérosène n’est quasiment pas taxé.
C’est comme si, dans une famille, on disait à un enfant :
“Tu dois économiser l’eau, fermer le robinet, faire attention.”
Et à l’autre :
“Prends un bain de 3 heures, on t’adore, amuse-toi.”
L’aviation, c’est le chouchou du système :
✈️ Pas de TICPE.
✈️ Pas de taxes lourdes comme pour l’automobile.
✈️ Avantages historiques, accords internationaux, normes spécifiques…
Résultat : plus tu voles, moins tu payes proportionnellement.
C’est l’incohérence absolue : le mode de transport le plus carboné par kilomètre profite encore d’un passe-droit XXL.
Pourquoi cette incohérence existe ? (Spoiler : ce n’est pas un complot, mais ce n’est pas glorieux non plus.)
Trois raisons principales :
1. L’héritage historique.
Depuis les années 40, des accords internationaux empêchent les pays de taxer le carburant des avions.
À l’époque, c’était pour faciliter le développement du transport aérien.
Aujourd’hui ?
Ça arrange encore beaucoup d’acteurs.
2. Le poids économique et politique du secteur.
L’aviation = emplois, tourisme, business, influence.
Personne ne veut froisser un secteur puissant.
3. La peur de perdre en compétitivité.
Une taxe sur le kérosène dans un pays ?
Les compagnies pourraient faire le plein ailleurs.
Donc tout le monde se regarde en chiens de faïence… et personne n’agit.
C’est un peu comme une classe entière qui attend que quelqu’un range la salle.
Personne ne bouge.
Donc ça reste sale.
. Ok, le constat fait mal… mais on peut faire quoi ?
C’est là que toi, moi, nous, on a un levier.
Pas un levier magique, pas un levier instantané.
Mais un levier démocratique, social et collectif.
Voici 3 choses puissantes à retenir :
1. Comprendre = le début du changement.
Quand les citoyens savent, ils arrêtent d’accepter l’absurde.
Et les politiques le sentent.
La pression sociale, ça marche.
2. Consommer autrement envoie un message.
Choisir le train quand c’est possible, covoiturer, optimiser ses trajets…
Ce n’est pas juste “être écolo”,
c’est réduire notre dépendance à un système injuste.
3. Demander de la cohérence.
On n’a pas à accepter un modèle où l’automobiliste paie pour tout le monde.
Le but n’est pas de taxer encore plus.
Le but, c’est de rééquilibrer.
Que chacun paie selon son impact réel.
Et au final ?
Non, tu ne roules pas en Ferrari.
Oui, tu paies comme si tu en avais une.
Mais la vraie question, c’est :
combien de temps encore va-t-on accepter que le pollueur préféré reste le VIP du système ?
Ce n’est pas une fatalité.
C’est une incohérence qu’on peut corriger.
Et ça commence toujours par la même chose :
comprendre, en parler, exiger mieux.
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