Gabriel - avec @fanolohandford

Une lettre d’amour à mon fils aîné.
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Mon aîné…
Avant toi je croyais savoir aimer.
Puis tu es arrivé, Gabriel…
Et tout a changé.

Mon aîné, toi qui m’as appris ce qu'aimer veut dire,
Avant je disais je t'aime, sans vraiment le ressentir.
Je croyais que les mots suffisaient à définir,
Mais aimer c’est bien plus fort que ce que on peut écrire.
L’amour le vrai, pas celui qu'on affiche,
Pas le superficiel, pas les promesses trop faciles.
C’est celui qui serre le ventre, qui brûle et qui insiste,
Celui que même le silence raconte quand il existe.

Gabriel, mon cœur marche à ton pas,
Même quand je tombe, je tiens debout pour toi.
Si un jour le monde devient trop lourd pour toi,
Rappelle-toi que dans mes bras, tu es chez toi.

Quand je te regarde, je vois un soleil se lever,
Lumière de mes nuits où je ne trouvais pas le sommeil.
Ton sourire éclaire même mes pensées les plus blessées,
Même au fond de mes ténèbres, tu es mon réveil.
Tes blagues à deux francs, ta façon de répondre,
Ces souvenirs s’ancrent et refusent de se fondre.
Ils font partie de ma vie, de ce que je défends,
J’espère de tout mon être que rien ne me les prendra jamais, Gabriel.

Gabriel, mon cœur marche à ton pas,
Même quand je doute, je tiens droit pour toi.
Si un jour la nuit te fait perdre ta voie,
Souviens-toi que je veille, même quand tu ne me vois pas.

Mère imparfaite, trop protectrice parfois,
Peut-être trop exigeante, mais toujours droite pour toi.
Comment offrir le meilleur quand on doute de soi,
Comment être à ta hauteur sans trembler chaque fois.
Quand je te vois triste ou que je te vois pleurer,
C’est mon propre cœur que je sens se fissurer.
Si je pouvais te protéger de tout ce qui fait mal,
Je le ferais sans réfléchir, sans règle, sans morale.

Gabriel, mon cœur marche à ton pas,
Même quand je faiblis, je reste là.
Si la vie te blesse plus fort que moi,
Je serai l’abri que rien ne remplacera.

Mais les choses sont ainsi, on apprend dans la chute,
Les épreuves, les échecs forgent plus que la fuite.
Même la douleur enseigne, même quand elle est brute,
Et je dois accepter que grandir passe par la lutte.
J’aimerais te dire tout ce que tu fais naître en moi,
Mais les mots sont trop pauvres face à ce que tu m’apportes, crois-moi.
J’aimerais que tu ressentes, juste le temps d’un instant,
L’amour infini de ta maman, Gabriel, simplement.

Gabriel, mon cœur marche à ton pas,
Même quand le temps nous éloignera.
Si tu oublies un jour ce que tu vaux,
Mon amour te le rappellera de nouveau

Pardonne mes défaillances, mes mots parfois trop durs,
Mes gestes maladroits, mes silences qui blessent.
Je ne suis pas parfaite, je suis juste une mère en cours,
Qui apprend chaque jour à aimer sans faiblesse.
Je voudrais être à la hauteur de l’Être que tu es,
Mais tu le sais, moi aussi je continue d’avancer.

Mon fils, mon aîné, je me battrai pour toi, toujours.
Tant que je respire, tu resteras mon bébé, mon amour.
Gabriel…
Chez moi sera toujours chez toi.


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