RDC : Fayulu rejette l’accord de Doha, crash à Kolwezi et tensions régionales

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Dans son adresse solennelle à la nation, Martin Fayulu rejette fermement l’accord-cadre signé à Doha le 15 novembre 2025. Selon lui, cet accord présenté comme un outil d’intégration régionale ne peut être crédible tant que la souveraineté de la RDC reste violée. Il questionne la pertinence d’une “coopération” alors que des forces étrangères, selon ses propos, occupent encore des portions du territoire congolais. L’opposant appelle le président Félix Tshisekedi à convoquer un dialogue national inclusif, avertissant que l’histoire pourrait le tenir responsable d’un risque de balkanisation du pays. Une déclaration qui relance un débat majeur sur la gestion diplomatique et sécuritaire de la crise à l’Est de la RDC.

Dans l’actualité nationale, un crash d’avion à Kolwezi a failli tourner au drame. L’appareil transportant le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a quitté la piste avant de prendre feu lors de l’atterrissage. Grâce à une intervention rapide, l’ensemble des passagers a été évacué sans blessés. Le ministre se rendait sur le site minier de Kalondo, récemment touché par un glissement meurtrier ayant causé la mort de nombreux creuseurs artisanaux. L’incident relance les discussions sur la sécurité aérienne et la gestion des risques dans les zones minières du pays.

Toujours sur le plan régional, la RDC a officiellement pris la présidence de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs). Le ministre de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, annonce un tournant important : les États membres reconnaissent désormais le Rwanda comme pays agresseur et exigent le retrait immédiat de ses troupes, conformément à la résolution 2773 de l’ONU. Kigali, absent du sommet, rejette toutes les résolutions adoptées. Entre l’Accord de Washington et le processus de Doha, les pressions diplomatiques s’intensifient pour ramener la paix à l’Est du Congo.

Dans un autre volet dramatique, plus de trente personnes ont perdu la vie dans l’effondrement d’un pont de fortune sur le site minier de Kalando. Sous la panique liée à des tirs attribués à des gardes du site, la foule s’est retrouvée piégée, plusieurs victimes tombant dans une tranchée remplie d’eau. Les secours poursuivent leurs opérations, tandis que les autorités confirment un bilan provisoire de 32 morts. Cette tragédie met une nouvelle fois en lumière la précarité des infrastructures dans les sites miniers artisanaux.

Sur une note plus positive, l’ambiance a été électrique à Kinshasa pour le retour triomphal des Léopards, victorieux face au Nigeria et désormais qualifiés pour les barrages intercontinentaux du Mondial 2026. Accueillie par une foule immense à l’aéroport de N’Djili, l’équipe nationale a défilé jusqu’au Stade des Martyrs sous les acclamations. Le président Félix Tshisekedi a salué leur force mentale et leur détermination. Une célébration historique qui rassemble tout un peuple derrière ses héros sportifs.

Enfin, la polémique enfle après les propos du sélectionneur nigérian Eric Chelle, qui accuse un joueur congolais d'avoir utilisé du “vaudou” lors de la séance de tirs au but. Une sortie vivement critiquée dans le monde du football. Malgré cette polémique, les Léopards restent concentrés sur leur objectif : décrocher une qualification historique pour la Coupe du monde 2026.

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