🔥 28.11.25 SUD‑KIVU : MZALENDO FIEKA ADUI APPELLE À DES RENFORTS ET À UN SOUTIEN LOGISTIQUE URGENT

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À Kinshasa, la dernière déclaration du président rwandais Paul Kagame est perçue comme un soutien aux actions de la rébellion de l’AFC-M23. Pour le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, la RDC attend du Rwanda le respect de ses engagements dans le cadre des initiatives diplomatiques pour le retour de la paix dans l’Est du pays.
"Je crois que c'est le père qui parle pour le fils. Il n'y a aucune ambiguïté. Nous l'attendons sur le terrain du respect de ses engagements dans le processus diplomatique en cours. Nous reviendrons dans les prochains jours pour faire le point sur les actions accomplies afin que la paix revienne et que nos populations puissent vaquer librement à leurs occupations", a déclaré Patrick Muyaya le jeudi 27 novembre 2025.
Il a critiqué l’attitude de Paul Kagame qui tend à minimiser la situation humanitaire dans l’Est de la RDC et s’oppose à la réouverture de l’aéroport de Goma. Patrick Muyaya a réaffirmé que le gouvernement met tout en œuvre pour rétablir l’autorité de l’État.
"La province du Nord-Kivu est dirigée par le gouverneur militaire depuis Beni, tout comme le Sud-Kivu via la ville d’Uvira. Certaines zones restent sous contrôle de groupes armés, mais nous travaillons quotidiennement pour reprendre chaque centimètre carré du territoire et protéger chaque vie. Ceux qui refusent de reconnaître la situation actuelle ne peuvent pas se présenter comme solution, car ce sont eux qui empêchent le retour à la normale et la réouverture de l’aéroport de Goma", a souligné le porte-parole.
Sur le terrain, les résultats restent limités concernant la désescalade entre Kinshasa et Kigali, ainsi qu’entre Kinshasa et l’AFC/M23. Cependant, le processus de médiation américaine suit son calendrier. Les parties impliquées dans le processus de Washington respectent pour l’instant les échéances prévues.
Lors de la dernière réunion du mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité (MCCS), tenue les 19 et 20 novembre 2025 à Washington D.C., en présence des représentants de la RDC, du Rwanda, des États-Unis, du Qatar, du Togo et de la Commission de l’Union africaine, le niveau de mise en œuvre de l’accord de Washington a été évalué.
"La RDC et le Rwanda se sont engagés à avancer dans le plan opérationnel visant à neutraliser les FDLR et lever certaines mesures défensives. Les observateurs ont salué les efforts pour faciliter la démobilisation, le rapatriement et la réintégration des membres des FDLR", indique le communiqué final du département d'État américain.
Les participants ont également examiné les progrès de la première phase du plan opérationnel, notamment le partage de renseignements et les actions de sensibilisation des communautés pour encourager le dépôt des armes. Des discussions ont eu lieu pour identifier les défis et les opportunités afin de réussir cette première phase. La deuxième phase, visant à neutraliser les FDLR et lever les mesures défensives du Rwanda, a aussi été abordée.
Après la chute de Goma et Bukavu et l’échec du processus de Luanda, l’accord de Washington et le processus de Doha restent aujourd’hui les principaux cadres diplomatiques pour mettre fin aux conflits dans l’Est de la RDC, notamment ceux impliquant le Rwanda et des groupes armés comme le M23.

DC Le Général FARDC Muteteke maintient sa mission à Mabanga (Djugu).
​Le porte-parole du secteur opérationnel Ituri, Lieunant JulesNgongo3, dément les rumeurs : le Gal Muteteke ne quittera pas son poste. Il dénonce une campagne de diabolisation menée par les miliciens de la CRP de Thomas Lubanga, allié aux rebelles rwandais du M23, visant à déstabiliser l'officier après la perte de leurs sources de financement.





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