Sens dessus dessous

Animation de fin d’année de ma bac 1 réalisée sur base de mon poème intitulé « Sens dessus dessous » dont la particularité est de pouvoir se lire dans les deux sens.

Sens Dessus :

Il descend tout en haut, vers les Idées fluides Et navigant le long d'un ruisseau de pensées,
Il fend la Lumière tendre d'un air placide,
Aveuglé éperdu, pureté enlacée.

À la lueur du jour, il arpente son âme.
Étourdi égaré, mais qui sait où aller,
Il entrevoit la fin du Dédale et se pâme.
Il débouche au-dessus d'un plafond étoilé.

Dans son esprit bondit la douce pluie, d'un bruit:
Celle dont les gouttes calment les Mots de tête,
Celle d'un flot d'ombres qui filent vers la Nuit, Celle de l'averse juvénile et muette.

Mais l'autre Mélodie s'empare alors de lui :
Celle du tonnerre qui rompt la quiétude,
Celle de la foudre qui embrase minuit,
Celle des lourds éclairs halant l'incertitude.

Dans son cœur sourd le cri abrupt de la tempête
Et d'un choc, le miroir déflagre en mille éclats.
Qui est-il ? Où est-il ? Que sont ces silhouettes?
Il dégringole sous le sol ou au-delà...

Pendant que le constant tic-tac du Temps détonne,
Dans la relative jungle grenat d'écluses,
Derrière les portes d'un brouillard monotone,
Il monte tout en bas, vers les Idées confuses.


Sens bas :

Il monte tout en bas, vers les Idées confuses.
Derrière les portes d'un brouillard monotone,
Dans la relative jungle grenat d'écluses,
Pendant que le constant tic-tac du Temps détonne,

Il dégringole sous le sol ou au-delà...
Qui est-il ? Où est-il ? Que sont ces silhouettes?
Et d'un choc, le miroir déflagre en mille éclats.
Dans son cœur sourd le cri abrupt de la tempête

Celle des lourds éclairs halant l'incertitude.
Celle de la foudre qui embrase minuit,
Celle du tonnerre qui rompt la quiétude,
Mais l'autre Mélodie s'empare alors de lui :

Celle de l'averse juvénile et muette.
Celle d'un flot d'ombres qui filent vers la Nuit,
Celle dont les gouttes calment les Mots de tête,

Dans son esprit bondit la douce pluie, d'un bruit:
Il débouche au-dessus d'un plafond étoilé.
Il entrevoit la fin du Dédale et se pâme.
Étourdi égaré, mais qui sait où aller,

À la lueur du jour, il arpente son âme.
Aveuglé éperdu, pureté enlacée.
Il fend la Lumière tendre d'un air placide,
Et navigant le long d'un ruisseau de pensées,
Il descend tout en haut, vers les Idées fluides