Lounis Aït Menguellet Rouh a zmen

Le temps coule sans laisser de traces dans mon être.
Il emporte mon âme, en toi il la fait apparaître.
Si c'était comme avant, j'aurais confié,
Que sans elle, j'aurais été oublié,
C’est grâce à elle que je sais apprécier.
Ma vie lui est dédiée.
C’est elle qui m'a toujours accompagné,
À mes soucis, elle a toujours remédié,
Toutes mes soifs, elle les a rassasiées,
Elle m'a égayé.
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Quand je savais manier la parole, mon verbe lui fut promis.
Mon souffle lui fut consacré, elle m’a ensorcelé et c’est pour elle que je vis.
A mi-chemin, elle m’a abandonné, mais son souvenir qui rejette l’oubli.
Tes jours sont partis et ne m’ont légué que les larmes pour me lénifier.
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Quand j’écris et chantes et même en hésitant, j’espère,
À la conquérir sans me soucier des dires puisque c’est à elle que je vis sur terre.
Son image hante mon esprit et se forme là où j’erre.
Sa beauté ! Sa bonté !! Sa mentalité. Tout ça m’a déconcerté mais je refuse de me délier.
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Quand je créais mes poèmes, chaque mot lui fut consacré en toute sincérité.
De notre amour, j’ai tout déballé, sans même épargner notre intimité.
Le temps ne t’a jamais effacé et je n’ai laissé personne à qui raconter.
Même si l’âge m’a fait murir mais il n’a aucune prise sur notre complicité.
Ah si je pouvais t’écrire, le mont que j’ai à te dire. Avec mon, cœur dans une enveloppe je vais te les confier.
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J’ai du mal à juger !!
Qui dois-je culpabiliser !
Qui de moi ou elle !!
Je n'en ai une autre qui lui ressemblerait,
Mon cœur épris s'est engagé,
Son amour ne mourra jamais,
Il est pour toute ma vie, éternel.