Le Grand pardon- La reconstruction d’une famille cambodgienne après les Khmers rouges (Archive)

Cette série documentaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations des pays en développement tout en soulignant des initiatives d’aide internationale qui apportent des solutions concrètes et durables. Cet épisode s’attarde sur la vie d’une famille de Krakor, au Cambodge, où le père, ancien bonze avant le régime des Khmers rouges, lutte pour subvenir aux besoins de sa famille grâce à une agriculture de subsistance. Leur quotidien a été profondément transformé par la construction d’un puits par une ONG irlandaise, facilitant l’accès à l’eau potable et l’irrigation.

Le récit revient sur le passé du père en tant que bonze, offrant un aperçu bouleversant des horreurs du régime de Pol Pot : destruction des pagodes, massacre des moines et répression brutale. L’épisode met également en lumière le sacrifice de la fille aînée, qui a dû abandonner ses études pour travailler et permettre à ses frères et sœurs de poursuivre leur scolarité. La construction d’un barrage, devenue une ressource cruciale pour l’irrigation des rizières, symbolise à la fois la résilience des habitants et leur capacité à reconstruire leur autonomie agricole.

Au-delà des récits personnels, l’épisode explore des initiatives de coopération internationale comme un projet de déminage visant à sécuriser les terres agricoles, les efforts d’Oxfam Québec pour restaurer l’autosuffisance alimentaire des communautés, des formations agricoles innovantes et des programmes de microcrédit qui soutiennent les investissements locaux. À travers la lente guérison des blessures du passé et les enseignements bouddhistes sur le pardon, ce documentaire illustre la résilience, l’espoir et l’importance de la solidarité internationale pour soutenir les communautés dans leur quête d’un avenir meilleur.

Réalisateur/scénario/montage, Jean-Claude Marion; producteur, Daniel Eigenmann; Pierre Brochu; Jean Lemire; images, François Laliberté; intervieweur/narrateur, Louise Racicot