Le choix du lieu de vie des personnes âgées : ET SI ON Y PENSAIT A TEMPS ? docu jeunes volontaires

Le choix du lieu de vie des personnes âgées : ET SI ON Y PENSAIT A TEMPS ? un documentaire de Charlotte, Coline et Elsa, volontaires en Service Civique dans l'association Unis-Cité,
tourné et réalisé en 2011 à la Faiencerie à Sceaux (92)
Musique : Basile Théoleyre
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UN DOCUMENTAIRE SUR LE CHOIX DU LIEU DE VIE DES PERSONNES AGEES
Yvonne, Pierre, Jean, Bernard et sa femme Thérèse, ont tous fait le choix de vivre dans la maison de retraite la Faïencerie à Sceaux (Hauts de Seine). Cela fait deux, huit ou treize ans. Ce choix, ils l'ont fait parce qu'ils ne voulaient pas qu'on le fasse pour eux.


REALISE PAR DES VOLONTAIRES EN SERVICE CIVIQUE
Pendant notre année de Service Civique, on a travaillé en équipe sur différentes missions de solidarité, avec des enfants, des personnes handicapées, et des personnes âgées. On a passé deux jours par semaine dans la maison de retraite la Faïencerie à Sceaux pendant neuf mois pour y échanger avec les personnes âgées. Ce film est né de ces rencontres.
Ce qui nous a le plus marqué, c'est que certaines personnes âgées avaient décidé elles-mêmes de déménager en maison de retraite, sans être dans l'urgence de le faire. C'est sur ce choix étonnant que nous les avons interrogés et que porte le petit documentaire de 30 minutes que nous avons écrit, tourné et réalisé (avec les moyens du bord).

POUR REFLECHIR ENSEMBLE A LA VIEILLESSE !
Aujourd'hui les plus de 70 ans sont 8 millions en France. 70 ans c'est l'âge moyen d'espérance de vie sans incapacité, jusqu'auquel nous pourrons vivre en bénéficiant d'une totale autonomie.
Pour nous, il est nécessaire de partager ces questionnements comme le lieu de vie parce que la vieillesse nous concerne tous. Trouver des solutions dans l'urgence, c'est faire de la réalité un choc, rendre difficile le passage à la dépendance pour la personne et sa famille.
Alors que la France comptera à l'avenir toujours plus de personnes âgées et que nous serons nous aussi un jour partie de ce surnombre, les mentalités doivent évoluer pour que la réflexion sur les liens intergénérationnels continue de se développer. La façon de se représenter les personnes âgées doit évoluer pour que chacun puisse s'adapter à l'avancée en âge et construise ses repères pour bien vieillir.
C'est qu'on retire de notre expérience : si la prise de conscience des enjeux de la vieillesse est collective, l'imaginaire de tous peut permettre de participer à la construction d'une vie où les anciens seront inclus et participants.