BMW R1300 GS ASA : l'horreur ou coup de coeur ?

Après l’essai de la #BMW R 1300 RT, de la R 1300 R et de la R 1300 RS, place désormais à l’essai tant attendu de la BMW R 1300 GS. Et cet essai n’est pas un simple tour de plus autour du pâté de maisons : c’est un coup double.

D’une part, je voulais absolument reprendre en main la boîte #ASA, ce système semi-automatique développé par BMW qui intrigue autant qu’il divise. On le répète souvent sans le comprendre : l’ASA n’est pas une boîte automatique à proprement parler. Son principe repose avant tout sur un fonctionnement manuel, assisté électroniquement, et seulement dans un second temps sur un mode entièrement automatique. Et c’est justement là que réside toute sa magie : dès que l’on comprend comment elle s’utilise, comment elle anticipe et comment elle accompagne la conduite… tout devient logique, fluide et presque addictif. C'est un vrai plaisir à apprivoiser.

D’autre part, j’en ai profité pour redécouvrir cette #R1300GS sous un angle complètement différent. L’idée n’était pas de chercher la performance, ni de refaire un test technique : cette fois, je voulais l’aborder comme une moto de balade, une moto du quotidien, une moto avec laquelle on pourrait réellement vivre. Et là… changement de perspective total : je me suis surpris à tomber sous le charme.

Me voici donc sur les petites routes au Nord-Ouest de Nice, en direction de Colomars, puis sur les enchaînements sinueux de l’arrière-pays niçois. Un terrain de jeu idéal : un mix parfait entre routes étroites, épingles, traversées de villages, portions roulantes et petits flux urbains. Exactement le genre de contexte où une GS doit montrer ce qu’elle sait faire… et où l’on découvre son vrai caractère.

Une balade simple, authentique, mais révélatrice : la GS 1300 m’a offert bien plus que ce à quoi je m’attendais.

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