POUR TOUS LES INTERVENANTS EN COMPORTEMENT ANIMAL : Comment sauver votre métier?

Pourquoi les intervenants en comportement animal (canin, félin, équin, etc.) ont-ils de la
difficulté à s’établir? Comment pourrait-on en faire un métier respecté des autres
professionnels des sciences animales et un outil efficace et surtout connu des propriétaires d’animaux?

Dans cette vidéo, l’Éduchateur, Daniel Filion, utilise son expérience professionnelle en
marketing, communication et gestion d’entreprise pour répondre à ces questions. En se basant
sur des principes de mise en marché éprouvés, il vous explique les facteurs qui freinent le
développement du domaine de l’intervention en comportement animal. Il propose aussi des
solutions pour gagner la confiance des propriétaires d’animaux domestiques afin de leur venir
en aide… et de sauver encore plus d’animaux!

Données à l’appui, Daniel décrit comment les guerres de clochers, la compétitivité hâtive, le «
bitchage », la ségrégation, le non-partage des connaissances ainsi que le manque de formations
et d’ordres professionnels ont une influence négative sur la croissance du domaine. Ces
éléments combinés font en sorte que le service offert peine à franchir ce que l’on appelle le «
gouffre » de la courbe d’innovation de Rogers, un principe commercial reconnu.
Il en résulte un échec de diffusion : de nombreux propriétaires d’animaux ne savent pas que des
spécialistes du comportement existent ou ne leur font simplement pas confiance. Ainsi,
plusieurs intervenants compétents abandonnent leur pratique et la qualité de l’expertise
diminue. On dit que « le mauvais chasse le bon », selon la loi de Gresham! Conséquemment, la
valeur de l’offre baisse et de plus en plus de professionnels qualifiés renoncent. C’est un cercle
vicieux qui fragilise gravement le secteur.

Heureusement, il existe des solutions pour permettre à notre discipline d’éclore. Ces solutions
passent inévitablement par la collaboration de tous les acteurs œuvrant en comportement
animal. Nous devons partager nos connaissances tout en respectant la frontière entre la science
du comportement et la médecine vétérinaire. Surtout, nous devons cesser de nuire à cette
importante profession dont les retombées sont innombrables.