Ave Maria Gounod Eglise Val di Prata Madonna della consolazione 13 07 25 Monticello

Toscane. Été 2025.
Dans l’église de la Madonna di Val di Prata, une lumière pluvieuse et dorée traverse les vitraux. Il n'a pas plu depuis des mois et à l'arrivée de Veronica et de sa fille, la pluie a commencé puis sans s'arrêter, a nourri la terre sèche assoiffée.
La soprano Veronica Antonelli chante l’Ave Maria de Gounod, accompagnée à la harpe par la harpiste Anna Margherite Di Fierens, lors du passage de la Madonna della Consolazione.
C'est une démarche plus intense qui anime Diva Montmartre.
C’est un retour aux sources.
Un voyage d’âme et de sang, partagé avec sa fille Mathilde, sur la terre de ses ancêtres en Toscane : Monticello Amiata.
Juste avant le chant, Franco, le guide officiel du village, lui remet la pancarte de la maison familiale de Lucherino, fixée il y a un siècle par son arrière-grand-père Cesare Antonelli. Veronica Antonelli qu était très émue de se trouver en ce lieu et paris tous ces amis retrouvés, s'effondre en larmes. Elle est inconsolable. Il pleut de plus en plus fort hors de l'église. Les larmes libèrent la soprano laquelle s'interroge de savoir si à cause de ses larmes qu'elle ne peut pas calmer, elle pourra chanter ?
Elle prend dans ses mains la pancarte dorée. Dans ce geste, le temps se plie.
La voix devient mémoire.
Et au cœur des montagnes toscanes, la Madonna della Consolazione en sa divine présence, écoute, tandis que la lignée des Antonelli renaît… dans une prière chantée, portée par le souffle du passé.