LE FIFRE d'Edouard Manet - analyse du tableau
Автор: bac2philo
Загружено: 2024-11-11
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LE FIFRE de Manet.
Hommage à Vélasquez, cette toile pourrait résumer les quatre couleurs fétiches de Manet : rouge, jaune, noir, blanc, posées sur un fond gris monochrome et traitées par grandes masses. Cette unité de tons très travaillée est comme une symphonie, où le peintre joue sur les contrastes créés. Il n'y a rien à ajouter, rien à retirer dans ce tableau d'une sobriété exemplaire, exécuté par Manet d'un seul jet, sans dessin préparatoire. Comme le seront beaucoup d'autres toiles, celle-ci est refusée par le jury du Salon, justement à cause de l'absence de tout détail inutile.
Zola est le seul à prendre parti pour Le Fifre : “Sur un fond gris et lumineux se détache le jeune musicien en petite tenue, pantalon rouge et bonnet de police. Il souffle dans un instrument, se présentant de face. (…) Je ne crois pas qu'il soit possible d'obtenir un effet plus puissant avec des moyens moins compliqués. Le tempérament de M. Manet est un tempérament sec, emportant le morceau”, peut-on lire dans L'Evènement du 27 avril 1866. Mal comprise, mal reçue, cette toile déconcertera pendant des années, puisque, lors de l'exposition posthume Manet en 1884, Paul Mantz écrira encore dans Le Temps : “Le Fifre, amusant spécimen d'une imagerie encore barbare, est un valet de carreau placardé sur une porte.”
Manet a choisi ici comme modèle un joueur de fifre de l'armée, plus précisément des voltigeurs de la garde à la caserne de la Pépinière, qu'il a fait poser longuement dans son atelier.
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