Education populaire, la ou les cultures ? (Audio) S05Ep10 22-23

Invitées : conférence gesticulée collective et participative de Gisèle Katchenco, Amaury Millotte, Nadège Néchadi, Julia Nivan, Hélène Vitorge - association des conférences-gesticulées, et Thierry Rouquet de l’Ardeur (à confirmer).

Le Ministère de la Culture définit ses missions de la manière suivante : rendre accessible au plus grand nombre les oeuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France, favoriser le développement des pratiques et enseignements artistiques et culturels, assurer le rayonnement dans le monde de la culture, de la création artistique française et de la francophonie. Mais de quelle «Culture» s’agit-il vraiment ?

Nous sommes 5 conférencier.es gesticulant.es, nous avons toustes travaillé dans «La Culture» : création artistique, administration, développement de projets culturels, production, diffusion, communication, etc... Nous avons adhéré à ce modèle, nous y avons cru, puis, avec la réalité de nos métiers, sont venues les désillusions, les prises de consciences, et le besoin d’interroger et de redonner du sens à nos pratiques par l’éducation populaire et les conférences gesticulées. L'éducation populaire s'inscrit dans un processus d'émancipation des exploité.es et trouve son origine, entre autre, dans l'histoire du mouvement ouvrier. Il s’agit de la mise œuvre d’une culture de la résistance qui réunit analyse et action dans un but de transformation
sociale. Nos institutions ont évincé cette dimension politique de la culture, la réduisant d’un côté à l’Art et aux médias, de l’autre à l’animation socio-culturelle. La perspective d’une Sécurité Sociale de la culture qui met en oeuvre la démocratisation de la production.