Erstein en Alsace - Fête du sucre 2017

Un corso de sucre et de fleurs - Près de 10 000 visiteurs

La chaleur n’a pas effrayé les spectateurs. Hier, ils étaient près de 10 000 à rallier Erstein à l’occasion de la 16e édition du Festival du sucre. La veille, un peu plus de 600 personnes ont assisté, place de la mairie, au concert du duo suisse Lily & Blue.

Hier. 14 h 30 tapantes. Le cortège de la 16e édition du Festival du sucre d’Erstein se met en marche. Cette année, il était organisé par la Confédération de gestion St-Martin.

Sur place, près de 10 000 visiteurs, contre 7 500 en 2016. Tous sont venus admirer les neuf chars recouverts de milliers de dahlias réalisés par les bénévoles. La thématique de cette année ? Les merveilles du monde. Sur le pavé ersteinois, la tour Eiffel version fleurie, réalisée par les footballeurs (ASE) s’avance. Leur réalisation est suivie par le temple de Kiuomizu des gymnastes (SGE). Il y a aussi les pyramides de Gizeh et leur crocodile du Nil qui tient dans sa gueule un ballon de basket.

Derrière, suivent le phare d’Alexandrie des quilleurs et la tour de Pise des aviculteurs. Juste derrière, la troupe des danseurs d’Europa-Park aux couleurs de l’Italie et son clown. Puis, Rome et son immense Colisée imaginé par le club de tennis, sans oublier le char de la Ville, les pyramides incas de Chichen Itza, ou encore le Kremlin et la place Rouge des jardins ouvriers, association qui a décroché le 2e prix.

Le char que Vladimira a préféré ? « Le Taj Mahal, répond, sans hésiter la jeune femme. Il est superbe, les couleurs, la fontaine, les personnages, leurs costumes. »
« Ce prix récompense le travail d’une bande de copains »

Le jury lui aussi a été séduit par ce superbe tableau indien en 28 700 fleurs, signé par les handballeurs (HCE). « Lors de la réunion préparatoire, sur la liste transmise par les organisateurs, figurait Petra, confiait Philippe Grass, président du HCE, lors de la remise des prix qui s’est déroulée dans les jardins de l’hôtel de Ville. Mais Sébastien Kiene, un des membres du club a plutôt suggéré le Taj Mahal. Ce qui nous a permis d’associer à cette aventure l’un de nos partenaires, un restaurant indien bien connu dans le secteur. »

De mémoire de président, cela fait près de 10 ans que le HCE n’avait pas décroché la première place. « On est vraiment très content, ça fait bien cinq, voire six ans qu’on essaye de s’approcher de la première place. Ce prix récompense le travail d’une bande de copains, qui s’est retrouvée une fois par semaine, à raison de quatre heures par soir entre fin juin et août. »

Lors de cette remise de prix, le maire d’Erstein, Jean-Marc Willer a notamment « salué le travail et l’investissement de tous les bénévoles sans qui le Festival du sucre n’existerait pas. »

Entre les chars, tirés par «Les tracteurs d’antan» de Nordhouse, les Harley Davidson du club de Strasbourg, mais aussi d’anciennes Fiat 500, l’harmonie municipale d’Erstein, avec dans ses rangs le maire d’Uttenheim, Christian Huck et pour la première fois celle de Endingen, ville allemande jumelée avec Erstein. Et pour donner la cadence, les groupes folkloriques issus du cru ou d’outre Rhin.

L’arrivée du char en sucre, la statue de la liberté du haut de ses 5, 61 m et de ses 130 200 morceaux de sucre, réalisée par les organisateurs en a épaté plus d’un. D’autres ont toutefois regretté les trop grandes surfaces en sucre projeté.

Au deuxième tour du cortège, chars et musiciens se sont arrêtés devant les tribunes officielles. Dans leurs rangs, les élus locaux et départementaux, les représentants de Cristal Union: Stéphane Clément à la tête du site ersteinois, René Schotter, président de la section ersteinoise et François Prompsy, 1er vice président du groupe. Autre invité de marque, le consul de Tunisie, Mohamed Trabelsi.

La veille, près de 600 personnes ont rallié en début de soirée la place de l’hôtel de ville. Ils ont assisté au concert de Lily & Blue, alias Alessandra et Fred Vonlanthen. Un événement organisé par l’association Technologique event.

Le duo suisse à l’énergie communicative a conquis les présents. Les musiciens leur ont offert trois heures de musique pop, folk et de rythmes endiablés, ainsi qu’une dizaine de nouveaux titres écrits pour l’occasion. Ils n’ont pas hésité à revenir sur scène après le feu d’artifice, offert par les forains.

Réalisation Jean Marc Coquelle - Aout 2017