Le Vieux Saint-Ouen : le berceau historique | Saint-Ouen-sur-Seine

À la fin du Moyen-Age, le petit village de Saint-Ouen se blottit contre un méandre de la Seine. Le paysage est encore formé de bois, prés, champs de blé, oseraies et vignes.
En 1470, elle ne compte que 24 foyers regroupés autour de la petite église du XIIème siècle qui célèbre la mémoire de l’évêque de Rouen, Audoenus Dado, à qui Saint-Ouen doit son nom au VIIème siècle.
L’histoire de la ville est liée depuis toujours à celle du fleuve. Ainsi, la ville devient touristique dans les années 1820 autour des fritures de poisson que l’on arrose de "Picolo", le "vin de Saint-Ouen".
Au début du XXème siècle, le Vieux Saint-Ouen est le pied à terre des patrons mariniers. C’est ainsi qu’après la révolution, Saint-Ouen prendra un temps le nom de Bain-sur-Seine ou encore Saint-Ouen-sur-Seine, comme la désignait l’administration des postes jusqu’à la suppression du département de la Seine en 1968. Ce nom que l’on peut encore apercevoir au fronton de la gare Godillot jouxte le blason de la ville adopté officiellement en 1860 et inspiré de l’ordre des chevaliers de l’étoile.
Durement touché par les bombardements de la seconde guerre mondiale, le Vieux Saint-Ouen à également subi la désindustrialisation des années 70. C’est dans le respect de ce patrimoine industriel et de ce rapport unique avec son fleuve que la ville de Saint-Ouen-sur-Seine prévoit la rénovation urbaine du quartier afin de lui permettre de mettre en avant ses nombreux atouts entre les deux quartiers en devenir que sont les Docks et Pleyel.
Le Vieux-Saint-Ouen aujourd’hui, c’est une place centrale, la place des gardes, une halle de marché, des ensembles mais aussi de charmantes petites rues, l’école supérieure de mécanique (Supmeca) et la cité du cinéma de Luc Besson à proximité immédiate.

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