MAUVAISE CONFESSION

Yao est un jeune homme qui perçoit toujours le monde à travers un prisme de négativité. Un jour, alors qu’il s’installe pour savourer son garba ( l'attiéké et poisson frit vendu par les Nigerien), qu’il vient d’acheter, il reçoit la visite inattendue d’un frère en Christ revenu de France après un long séjour pour affaires. Curieux de comprendre son état d’esprit, ce frère engage la conversation et lui dit de cesser de se proférer des mauvaises paroles. Il lui cite un passage biblique soulignant la sacralité des paroles. Il lui explique que les mots ont un pouvoir créateur ou destructeur, et que les mauvaises confessions peuvent influencer toute une vie. Ensemble, ils constatent que, dans bien des contextes – au sein de la famille, à l’école, ou même dans certaines églises – des paroles de malédiction ou de découragement sont prononcées sans en mesurer les conséquences. Ce moment devient pour Yao une prise de conscience. Il comprend que son pessimisme est en partie nourri par ce climat verbal négatif. Inspiré par cet échange, il décide de changer sa façon de parler, et donc de voir le monde.