Le chant du Mississippi

paroles:

[Couplet 1]
Au bord du Mississippi, j’ai entendu un chant,
Un cri venu de l’ombre, porté par le vent.
Des mains usées qui frappent, un vieux rythme qui naît,
C’était l’écho d’un peuple enchaîné.

[Refrain]
Oh… le blues est né là-bas,
Dans la poussière de Clarksdale, sous un soleil de fer et de bois.
Oh… ce vieux chant m’appelle encore,
Il coule dans mes veines comme un courant qui parcourt mon corps.

[Couplet 2]
Dans les champs de coton, la nuit tombait lentement,
Les voix se levaient, hautes, pour défier le temps.
Les peines et les espoirs, tout vibrait à l’unisson,
Et le monde apprenait la langue des émotions.

[Refrain]
Oh… le blues est né là-bas,
Dans la poussière de Clarksdale, sous un soleil de fer et de bois.
Oh… ce vieux chant m’appelle encore,
Il coule dans mes veines comme un courant qui parcourt mon corps.

[Pont]
Guitares pleurant comme des âmes perdues,
Notes glissants, blessées, jamais vaincues.
Au croisement des routes, le diable attendait,
Mais le blues, lui, voulait juste qu’on l’écoute et qu’on l’aimait.

[Interlude]
L'horizon bruisse de légendes et d'histoires,
Les rêves s'envolent, mais restent dans la mémoire.
Chaque note, chaque accord, une promesse de liberté,
Dans chaque souffle, un appel à s'élever.

[Refrain final]
Oh… le blues est né là-bas,
Entre souffrance et courage, quelque part dans le Delta.
Oh… ce vieux chant vit encore,
Il roule, roule, roule… jusqu’au fond de mon corps.

[Outro]
La musique s’éteint, mais l’écho reste vivant,
Dans le cœur des âmes, un souffle d’en avant.
Ô Mississippi, tes eaux murmurent des prières,
Pour chaque note perdue, une lumière éphémère.