Le fils du journaliste Amadou Vamoulké demande la libération de son père, détenu depuis 9 ans

#Cameroonian journalist Amadou Vamoulké has been in detention for nine years. Prosecuted for “misusing public funds” for the benefit of Cameroon's public broadcaster CRTV, the public television station he headed between 2005 and 2016, Amadou Vamoulkéis the victim of a particularly alarming case of judicial persecution. His son, Silinga Vamoulké Amadou, looks back on his father's conviction and unfair trial.
In his speech delivered before the Special Criminal Court (TCS) at the end of his trial for “embezzlement of public funds,” Amadou Vamoulké expected little from the Cameroonian justice system, and he was right.
The former director general of CRTV from 2005 to 2016 was finally sentenced to 20 years in prison after more than 175 successive postponements—a sad world record.
How can a journalist be sentenced to a total of 32 years in prison, all on the basis of unfounded accusations and without tangible proof? It is imperative that the authorities take action and free this journalist, who is suffering from a number of health problems.
–
Cela fait 9 ans que le journaliste #camerounais Amadou Vamoulké est en détention. Poursuivi pour “détournements de fonds publics” au profit de la Radiotélévision publique camerounaise (CRTV, la chaîne de télévision publique qu’il a dirigée entre 2005 et 2016, Amadou Vamoulké est victime d’un acharnement judiciaire particulièrement alarmant. Son fils, Silinga Vamoulké Amadou revient sur la condamnation et le procès inique de son père.

Dans son discours prononcé devant le Tribunal criminel spécial (TCS) au terme de son procès pour “détournement de fonds publics”, Amadou Vamoulké attendait peu de choses de la justice camerounaise, et il avait raison.

L’ancien directeur général de la CRTV de 2005 à 2016 a finalement été condamné à 20 ans de prison ferme après plus de 175 renvois successifs – un triste record du monde.

Comment peut-on condamner un journaliste à 32 ans de prison au total, le tout sur la base d’accusations sans fondement et sans preuve tangible ? Les autorités camerounaises doivent immédiatement l’autoriser un accès à des soins médicaux adaptés, abandonner les charges retenues à son encontre et le libérer.