Uvira: Tshisekedi face à ses responsabilités après la chute de la ville

La chute d’Uvira continue de secouer la RDC et toute la région des Grands Lacs. Une question brûlante s’impose désormais : et si le président Félix Tshisekedi portait lui aussi une part de responsabilité dans ce fiasco stratégique ? Cette vidéo plonge au cœur d’un débat devenu inévitable, explosif et crucial pour l’avenir de la nation. Car au-delà de l’agression menée par Kagame et son appareil militaire, au-delà du chaos orchestré par le M23/RDF, c’est tout un système de gouvernance, de commandement et de prise de décision qui se retrouve exposé, mis à nu, et questionné par un peuple qui refuse l’humiliation.

À Africa Flashes, nous retournons sur les images de la RTNC : Tshisekedi convoquant une énième réunion d’urgence après la perte d’une ville stratégique. Uvira tombée. Silence institutionnel. Puis, encore une fois, réunion, communiqué, déclarations tièdes, ton administratif. Le pays attendait une riposte, il a reçu un compte rendu. Le contraste est brutal. L’impression de déjà-vu est insoutenable. Goma, Bukavu… et maintenant Uvira. Trois avertissements. Trois chocs. Trois occasions manquées de transformer l’appareil sécuritaire congolais pour affronter une guerre hybride qui, elle, ne ralentit jamais.

Dans cette analyse, nous revenons également sur la présence controversée du Général Banza lors de la réunion présidentielle. Pour beaucoup, sa démission ou son remplacement immédiat aurait dû suivre la chute d’Uvira. Rien n’a été fait. Aucune sanction, aucune mesure forte, aucun signal clair envoyé à l’armée ou à la population. L’absence de responsabilité visible devient ainsi un facteur aggravant de la crise. Et lorsque l’ennemi progresse, chaque erreur interne devient un multiplicateur de faiblesse.

L’un des points centraux de cette vidéo est la montée de la frustration populaire. Les Congolais, patriotes et lucides, ne comprennent plus pourquoi la Garde Républicaine, force jugée plus disciplinée et plus apte au combat, n’a pas encore été déployée pour reprendre Uvira avant que Kagame n’y installe définitivement ses positions. La question revient avec insistance : qu’attend le commandement ? Qu’attend le Président ? Pourquoi laisser l’initiative stratégique à l’ennemi alors que le temps joue contre la RDC ?

Nous abordons aussi un sujet sensible, mais désormais omniprésent dans les discussions publiques : le doute. Certains commencent à se demander si Tshisekedi maîtrise encore la situation, s’il comprend l’urgence, ou s’il n’est pas, par passivité ou mauvaise stratégie, devenu une partie du problème. Ces interrogations ne viennent pas d’un rejet du pays ni d’une trahison idéologique : elles viennent d’un peuple qui refuse que la RDC soit balkanisée sans résistance. Elles viennent d’un amour profond pour la souveraineté congolaise.

Dans cette vidéo, nous clarifions, analysons, contextualisons. Et surtout, nous lançons un message direct : ce n’est pas le moment pour Tshisekedi de chercher des explications ; c’est le moment pour lui d’agir, de reprendre l’initiative, de secouer le système, d’assumer son rôle de commandant suprême. L’histoire appelle un sursaut. Le Congo n’a jamais eu autant besoin d’un leadership de guerre qu’aujourd’hui. #RDC #Uvira #Tshisekedi #Kagame #AfricaFlashes