Poulailler's song (Alain Souchon, 1977)

On vous raconte l’histoire de « Poulaillers's song » en 1977, l’un des titres du 3e album studio d’Alain Souchon, Jamais content.
Dans cette chanson, l’artiste s’attaque aux classes privilégiées enfermées dans leur monde de nantis.
Quand Alain Souchon écrit et interprète « Poulaillers's song » en 1977, il entend critiquer la bourgeoisie attachée à sa bien-pensance et étanche au reste du monde qui évolue autour d’elle.
Il se glisse ainsi dans la peau de l’un de ces bourgeois qu’il fait parler depuis son « poulailler d’acajou » et auquel il prête des propos à prendre bien évidemment au second degré : « Y a une sélection c'est normal / On lit pas tous le même journal / Mais comprenez-moi c'est une migraine / Tous ces campeurs sous mes persiennes ».
Alain Souchon se reconnaît dans les textes de Georges Brassens, Bob Dylan et Léo Ferré, ces auteurs contestataires et qu’il considère un peu comme ses maîtres en la matière.
L’importance des valeurs dans l’éducation d’un enfant
Si Alain Souchon confie volontiers s’être lancé dans la chanson notamment en écoutant ces poètes rebelles, il précise aussi que les valeurs qui lui ont été transmises enfant ont été déterminantes pour le construire et faire de lui l’humaniste qu’il est devenu.
Vivre dans les beaux quartiers n’est en soi pas un obstacle à l’ouverture au monde et aux autres : « J'ai été élevé par des gens qui aimaient les livres, la lecture, la littérature, la poésie, le théâtre. Et c'est très important la façon dont on est élevé. Je sentais bien que les choses importantes, c'était ça.
Et ça, ça a conditionné ma vie.
Et c'est pour ça, quand on élève des enfants, il faut que les choses de l'esprit soient très présentes ».