PERSONNE : Première guerre mondiale et vie paysanne d'Albin Bousquet 2/3

Dans ce film, Albin Bousquet, 90 ans, raconte avec vivacité et émotion un siècle de vie paysanne dans la Montagne Noire. Né en 1932 dans une famille de métayers, il évoque la dureté du travail de la terre, les guerres qui ont marqué sa famille (son père, traumatisé par 14-18, deux tantes veuves), et les bouleversements du XXᵉ siècle.
Il décrit un monde disparu : les fermages rigoureux, les foins coupés à la main, les trains à vapeur traversant les champs. Avec humour, il raconte comment les paysans luttaient contre les lapins – fléau des cultures mais ressource alimentaire – et comment le reboisement a transformé les paysages et anéanti la faune locale, y compris les loups.
Témoin des mutations sociales, il s’étonne des divorces et des nouvelles technologies, qu’il observe avec distance. Sans amertume, il transmet une sagesse simple : méfiance envers les apparences, attachement à la famille, et gratitude pour chaque jour qui passe. « Au moins, je mange encore », conclut-il, résumant son approche résiliente de la vie.
Un portrait poignant, entre mémoire collective et intimité, où la musique et les silences disent autant que les mots.

Production
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Réalisation
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Diffusion
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