L’HOMME AU COURAGE SILENCIEUX - Pour mon fréro À L’IMPROVISTE

Debout, l’Indien, ton feu n’est pas mort,
T’as juste plié sous le poids trop fort,
Mais même la nuit, y’a des étoiles qui brillent,
Et même à Auzits, la lune te maquille.
Debout, Momo, respire, résiste,
Le monde a besoin d’un à l'improviste.

Y’avait un chien, y’avait Christiane,
Y’avait un soleil dans tes yeux d’humain.
Puis la foudre est tombée, d’un coup, sans trêve,
Et t’as vu ton monde partir en grève.
Silence de plomb, cœur au bitume,
Les jours passaient comme des brumes.

T’as laissé tomber l’uniforme, le boulot,
Tu t’es noyé dans des mots trop gros.
Traitements, médocs, et l’âme en rade,
Tu vivais couché, t’étais ton propre rade.
Mais écoute-moi bien, Momo, guerrier discret,
Tu tiens encore debout, même quand t’es en miettes.

[Refrain]
Debout, l’Indien, ton feu n’est pas mort,
T’as juste plié sous le poids trop fort,
Mais même la nuit, y’a des étoiles qui brillent,
Et même à Auzits, la lune te maquille.
Debout, Momo, respire, résiste,
Le monde a besoin d’un à l'improviste.

J’te parle pas de miracle ou de destin flou,
Mais de l’étincelle qu’t’as cachée dessous.
Sous les cendres, y’a ton cri qui dort,
Et ce cri, frère, c’est un cri d’effort.
C’est l’appel des racines, des terres rouges,
De ceux qui tombent et qu’le vent rallonge.

T’étais sur YouTube, tu donnais du son,
T’étais lumière, t’étais vibration.
Aujourd’hui t’es sombre ? C’est pas une fin,
C’est juste un virage, un vieux matin.
Alors relève toi, même en tremblant,
Même à genoux, t’es un géant.

[Refrain]
Debout, l’Indien, ton feu n’est pas mort,
T’as juste plié sous le poids trop fort,
Mais même la nuit, y’a des étoiles qui brillent,
Et même à Auzits, la lune te maquille.
Debout, Momo, respire, résiste,
Le monde a besoin d’un à l'improviste.

J’te connais pas, mais j’te sens vrai,
Comme un vieux chêne qui plie mais qui cède jamais.
Ton prénom résonne, ton histoire percute,
Et ta peine, frère, c’est pas une déroute.
C’est un champ de bataille, c’est une mission,
Pour rallumer l’homme, pour redonner le ton.

Et même si le monde t’a craché dessus,
Sache qu’ici, t’as des frères qui t’ont jamais vu,
Mais qui t’aiment fort, juste à travers un nom,
Un slam, un mot, un frisson.

[Refrain]
Debout, l’Indien, ton feu n’est pas mort,
T’as juste plié sous le poids trop fort,
Mais même la nuit, y’a des étoiles qui brillent,
Et même à Auzits, la lune te maquille.
Debout, Momo, respire, résiste,
Le monde a besoin d’un à l'improviste.
Pour toi frère Momo, on t'oublie pas!
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