Strasbourg l'aromathérapie INA

La médecine chimique pratiquée au cours de ces 30 dernières années n'est plus unique et toute puissante. Une enquête montre qu'un Français sur trois se soigne déjà autrement et notamment par l'homéoptahie, l'acupuncture ou encore la phytothérapie.L'aromathérapie utilise les huiles essentielles extraites des plantes. Connues depuis bien longtemps, leur efficacité a été démontrée il y a quelques années seulement, dans des cas où la chimiothérapie avait échoué. Michel IDERNE, directeur société pharmacies de l'Est : "le traitement par les essences, c'est leur utilisation en particulier dans les maladies infectieuses. Les essences sont la puissance atomique de la phytothérapie."250 médecins français utilisent cet atout supplémentaire. La recherche a permis d'établir tout un arsenal que les médecins peuvent prescrire mais ayant été formés à la chimiothérapie, il s'agit d'une technique d'appoint.Un médecin : "pour ceux qui ne se sentent pas bien dans leur peau mais n'ont rien de grave, qui ont une symptomatologie bénigne, la nature est pour eux le plus perfectionné de tous les laboratoires du monde. L'aromathérapie est du domaine médical et se doit d'avoir une place de choix dans la médecine de demain. Par exemple, les cystites et les zonas touchent chaque année 1,5 million de personnes. le traitement par les plantes rencontre 90 à 95% de succès."Un deuxième médecin : "c'est une médecine qu'on peut associer à la médecine traditionnelle et à l'homéopathie.Ce n'est pas une formation acquise à la faculté, mais personnelle."Les produits doivent être contrôlés de leur extraction à leur consommation.Un pharmacien : "il faut surveiller la qualité des produits." Un autre pharmacien : "le problème principal est un problème de technicité de préparation des mélanges et des dosages. Il est aussi difficile de trouver un support assimilable."Michel IDERNE : "malgré ce côté "naturel", ça nécessite des contrôles très précis.Le chromatographe en phase gazeuse permet de détecter les falsifications."Les médecins aromathérapeutes ne les utilisent pas de façon hasardeuse.Un biologiste : "la biologie permet par l'aromatogramme de préciser les conditions thérapeutiques de leur utilisation. Nous testons la sensibilité des bactéries aux essences de plantes qui constitueront le médicament."Le deuxième médecin : "l'expérience du praticien est nécessaire pour le bon usage de l'aromathérapie.