Conférence « La participation… Pour faire quoi ? »
Автор: Centre culturel du Brabant wallon
Загружено: 2025-12-03
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Le midi de l’urbanisme tenu le 28 novembre 2025 posait une question cruciale, quelque peu occultée dans les démarches de projet : celle de la participation dans les outils d’urbanisme et d’aménagement du territoire et, plus largement, dans les projets d’urbanisme.
Si la question n’est pas neuve, elle se pose néanmoins sous des jours nouveaux. Comment peut-elle se mettre en place et porter ses fruits dans un contexte où le temps est compté pour les communes, celles-ci ne pouvant tarder pour élaborer leur stratégie territoriale au travers de leur schéma de développement communal. Doit-elle se réinventer ? Est-elle au cœur des préoccupations ?
Mais au fond, pourquoi serait-elle nécessaire ? Cette question pourrait déranger. Mais aujourd’hui on constate que la participation fait bel et bien partie du processus de projet au-delà de ce qui est formellement requis par la législation. Une législation qui acte une participation tardive, laissant la prérogative aux acteurs d’entamer des démarches là où elles leur semblent judicieuses. La participation semble donc bien une préoccupation pour les communes et les auteurs de projet qui proposent parfois des démarches innovantes en la matière. Une chose est sure, l’heure n’est plus aux projets non concertés.
Le postulat selon lequel la participation est nécessaire pour construire une vision partagée du territoire nous semblait important à poser. Trop souvent, la participation souffre encore, d’une part, de la prédominance des intérêts individuels (voir individualistes) au détriment d’un intérêt collectif et des communs. D’autre part, les défis que les stratégies de territoire doivent relever sont importants… voire colossaux. Car il s’agira, pour chaque commune, de poser des choix déterminants, courageux, pour freiner l’urbanisation là où d’aucuns espèrent encore une valorisation foncière. Des choix qui peuvent être tout aussi difficiles à prendre dans les centres voués à être densifiés. Avec des impacts sur le cadre de vie et l’accès au logement qui peuvent devenir de vrais « peaux de bananes » si l’on n’y prend garde et que des balises ne sont pas posées.
Pour gérer ces défis, éviter les dérives, c’est maintenant, en amont des écritures des avant-projets de stratégies territoriales, que des actions doivent être entreprises avec deux points à l’honneur. Un : comprendre les fondements de la politique d’optimisation spatiale. Deux : construire une vision commune mobilisatrice et engageante. Reste à explorer « comment ».
Le débat posé est alors de mettre en avant ce que l’on peut attendre de la participation, les freins à anticiper et les risques à éviter, en prenant soin de définir en premier lieu le niveau de participation dans lequel on s’engage et que l’on est capable de porter. Si l’on peut attendre de la participation mobilisation et engagement, une compréhension des choix opérés et la construction d’un récit, les freins à lever sont quant à eux au niveau des moyens financiers, humains et de temps disponible tout autant que le suivi des actions menées et leur capacité à nourrir le projet.
Après une introduction par Bénédicte Dawance, coordinatrice de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon, Sophie Marischal, coordinatrice du NID (Namur Intelligente et Durable), a exposé l’expérience namuroise qui axe depuis plus de 10 ans son action pour une vision partagée du territoire dans une démarche d’éducation permanente. Ensuite, Julie Bérard de 21solutions a poursuivi en présentant l’expérience de l’équipe active sur le terrain pour accompagner la conception et la mise en œuvre de projets.
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