🔥 29.11.25 SUD-KIVU/MWENGA EN FEU : WAZALENDO MONTENT EN PUISSANCE — M23 VOIT ROUGE, WAZA JUSTICIERS

🔥 29.11.25 SUD-KIVU/MWENGA EN FEU : WAZALENDO MONTENT EN PUISSANCE — M23 VOIT ROUGE, WAZA JUSTICIERS


Les Wazalendo poursuivent leur mission de reconquête des territoires. un membre du M23 capturé, accompagné de ses munitions — nous sommes à Mwenga. Cet événement illustre la gravité du conflit, mais aussi l’engagement pour rétablir la stabilité.

Ligne des fronts au Sud-Kivu.
La localité de Kasika, dans le territoire de Mwenga, sur la route de Shabunda, avait été prise par l’armée rwandaise affiliée au M23 le 26 novembre 2025.
D’après des témoignages, des combattants « Wazalendo » auraient repris Kasika le 28 novembre 2025 vers 12 h (heure locale), après des affrontements avec les rebelles, et plusieurs soldats rwandais auraient été capturés.
Parmi eux, un certain « Mupenzi Karegeyi », présenté comme originaire du Rwanda et membre de l’armée rwandaise (RDF), est cité comme chef envoyé en RDC. Il aurait déclaré que les combattants RDF-M23 ne toucheraient pas de salaire et dépendraient du pillage en RDC pour financer leurs opérations.


Depuis les lignes de front dans le territoire d’Uvira, le général autoproclamé James Fieka Adui a lancé un appel pressant aux groupes Wazalendo pour qu’ils rejoignent les positions défensives afin de faire face aux rebelles du M23, qu’il accuse d’être soutenus par le Rwanda.
Selon lui, plusieurs combattants Wazalendo restent encore « distraits » au lieu de participer à la défense du pays. Il a déclaré : « Les Wazalendo doivent quitter la distraction. Nous sommes agressés. Nous devons rejoindre les côtés des FARDC. J’insiste : que ceux qui sont encore en ville rejoignent les lignes de front. »
James Fieka Adui affirme également qu’il s’inspire de l’exemple du général Ngoma Nzito, qui continue de combattre les rebelles dans les territoires de Walungu et Fizi — deux zones souvent visées par les offensives ennemies.
Cet appel intervient alors que les rebelles du M23 multiplient les attaques contre les positions des FARDC et de leurs partenaires locaux dans plusieurs territoires du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. La pression s’intensifie sur plusieurs axes stratégiques, obligeant les forces loyales à renforcer leurs dispositifs.
De nombreux observateurs estiment que la cohésion entre les FARDC et les groupes d’autodéfense pourrait jouer un rôle décisif pour stabiliser les zones en conflit, à condition que ces groupes opèrent dans le cadre d’une discipline militaire et sous un commandement unifié.