Juri'Predis au Sénat "ce qui importe c'est la théorie du raisonnement juridique "
Автор: Juri Predis
Загружено: 2019-07-11
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Intervention du Professeur Rouvière en table ronde au Sénat lors du 2ème forum parlementaire de la legaltech.
"Pour nous ce qui compte ce n’est pas que ça soit l’information qui soit intelligente mais plutôt l’utilisateur.
Chez Juri’Predis la particularité c’est que moi-même je suis universitaire à l’Université d’Aix-Marseille, je dirige le labo de théorie du droit, ça fait plus de 10 ans que je fais des recherches sur le raisonnement juridique.
Et donc notre souci ça a été d’emblée, étant passé par l’école d’avocat également, est de créer un moteur qui réponde aux besoins de l’avocat et du juriste de manière générale.
L’IA il faut savoir que les technos sont les mêmes pour tous, le machine learning, le traitement systématique de l’info, ce qui change ce n’est pas l’usage des technologies, ce qui importe c’est la philosophie qui a derrière le projet et la théorie du raisonnement juridique à laquelle est adossée le moteur.
Par exemple, en tant que juriste, professionnel du droit et chercheur, ce que j’attends d’un moteur, et c’est pour ça que je me suis engagé dans cette aventure, c’est qu’il me donne des résultats qui soient objectifs par rapport à ce que je tape et qu’il me permette d’identifier les jurisprudences constantes. Pour un avocat, savoir qu’il y a plusieurs arrêts rendus sur la même question, avec la même formule, c’est tout à fait décisif puisqu'il n’y aura pas le même poids dans l’argumentation si on a un arrêt ou des arrêts.
Je sais qu’il y a des « techno-euphoriques », « techno-sceptiques », moi je suis « techno lucide » : la techno, il faut être lucide, on ne peut pas en faire l’économie, elle est là ,mais à quel projet philosophique, quelle finalité, on l’adosse » « les algorithmes, c’est de l’opinion dans du code, donc quelle logique du raisonnement juridique on code. Si on veut que la machine reste une aide ça veut dire que les algorithmes doivent être les plus neutres possibles c’est-à-dire nous permettre de trouver des arrêts même qui soient très anciens comme des arrêts qui soient très récents et doc permettre de faire une véritable fouille dans les données et ne discriminent pas artificiellement les données. Et donc c’est toute la philosophie dans l’architecture de Juri’Predis qui a été réalisée.
Question : la discrimination se fait par quoi, par la façon de coder, par l’accès à des infos qu’on a ou qu’on a pas ?
Je parle plutôt de discrimination logique, on sait que les avocats aiment avoir la dernière jurisprudence. Mais c’est pas pour ça que je vais sur-pondérer dans mon algorithme les arrêts qui ont été rendus les 10 dernières années. Non, si j’ai besoin d’une information objective, je vais me baser plutôt sur des critères sémantiques, c’est-à-dire quelles est la question que je pose et quelles sont les arrêts qui répond le mieux à ma question. S’il y a aussi des arrêts de 1972, il faut que ces arrêts remontent. Il faut que le moteur donne un reflet fidèle de la masse des données. C’est très important. "
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