S'il fait trop de vent - 5 improvisations pour voix et flûte sur des poèmes de Pierre Reverdy
Автор: Cie Hamadryade
Загружено: 2024-10-27
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"Celui qui attend"
Patricia Capdevielle: récitante et chant
André-Marc Delcourt: flûte alto en sol
3:24
"Le coeur tournant"
(Ferraille - 1937)
Patricia Capdevielle: récitante et chant
André-Marc Delcourt: flûte en terre triple( facteur:Yvvan Levasseur "Le son de la terre")
7:48
"Le navire est à quai"
(Le livre de mon bord , notes 1930-1936)
Patricia Capdevielle: récitante
André-Marc Delcourt: flûte contrebasse
14:27
"Les buveurs d'horizon"
(Ferraille - 1937)
récitante et chant: Patricia Capdevielle
flûte: André-Marc Delcourt
19:04
"L'aile facile"
(Ferraille - 1937)
Patricia Capdevielle: récitante et chant
André-Marc Delcourt: piccolo et flûte contrebasse
tableaux de: Georges Braque, Henri Matisse, Joan MiróAlbum
sur Bandcamp
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Pierre Reverdy (1889-1960)
Déclaré « né de père et de mère inconnus » à l'état-civil de Narbonne, Pierre Reverdy doit attendre sa vingt-deuxième année pour être reconnu par sa mère. L'année de sa naissance, sa mère est mariée mais son époux vit en Argentine. Ce n'est qu'en 1897 qu'elle peut se remarier avec le père de Reverdy, viticulteur dans la Montagne noire. Pierre Reverdy vient d'une famille de sculpteurs, de tailleurs de pierre d'église. Toute sa vie en est marquée par un sentiment de religiosité profonde. Il poursuit ses études à Toulouse et à Narbonne.
Il arrive à Paris en octobre 1910. À Montmartre, au célèbre Bateau-Lavoir, il rencontre ses premiers amis : Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Louis Aragon, André Breton, Philippe Soupault et Tristan Tzara.Pendant seize ans, il vit pour créer des livres. Ses compagnons sont Pablo Picasso, Georges Braque, Henri Matisse. Toutes ces années sont liées de près ou de loin à l'essor du surréalisme, dont il est l'un des inspirateurs. Sa conception de l'image poétique a, en particulier, une grande influence sur le jeune André Breton et sa théorisation du mouvement surréaliste.Pierre Reverdy est, avec Apollinaire, celui qui accueille les surréalistes à leur arrivée à Paris pendant la guerre. Aragon raconte : « Il était, quand nous avions vingt ans, Soupault, Breton, Eluard et moi, toute la pureté pour nous du monde. Notre immédiat aîné, le poète exemplaire. »Pendant la guerre, il vit dans une assez grande pauvreté, accentuée par le froid et le manque de charbon. Louis Aragon se rappelle :« Je le revois rue Cortot dans ce temps de misère et de violence, un hiver qu'il régnait chez lui un froid terrible, sa femme malade, et dans le logement au-dessus ce diable d'Utrillo qui faisait du boucan, c'était à tuer. Il y avait dans les yeux noirs de Reverdy un feu de colère comme je n'en avais jamais vu nulle part, peut-être les sarments brûlés au milieu des vignes à la nuit. Je me rappelle ce jour où il lui avait fallu vendre à un de ces hommes riches qui aiment tant l'art un petit Braque qui n'était pas seulement pour lui un tableau, et comme à la dernière minute de se dépouiller, il avait farouchement saisi la toile et l'avait baisée de ses lèvres, à la stupéfaction de l'amateur éclairé. »
Le 15 mars 1917 paraît le premier numéro de sa revue Nord-Sud, à laquelle collaborent les poètes du dadaïsme puis du surréalisme. Le titre de la revue lui est venu du nom de la compagnie de métro, qui a ouvert en 1910 la ligne reliant Montmartre à Montparnasse. Il signifie ainsi sa volonté de « réunir ces deux foyers de la création». Pierre Reverdy conçoit ce projet à la fin de 1916, alors que la vie artistique est toujours anesthésiée par la Grande Guerre, pour montrer les parallélismes entre les théories poétiques de Guillaume Apollinaire, de Max Jacob et de lui-même, marquant ainsi le début d'une époque nouvelle pour la poésie et la réflexion artistique. Reverdy y expose ses théories littéraires, ainsi que de nombreuses réflexions sur le cubisme, notamment sur ses amis Pablo Picasso et Georges Braque. Joan Miró représente la revue dans un tableau qui porte son nom, Nord-Sud (1916-1917), en hommage au poète et aux artistes qu'il admire.Dans les 14 fascicules — qui s'échelonnent de mars 1917 à la fin de 1918 — viendront se poser les noms d'André Breton, de Philippe Soupault, de Louis Aragon, ou encore de Tristan Tzara, alors leaders du mouvement dada. Ces derniers publiaient dans le même temps à la revue SIC mais, selon Adrienne Monnier : « C'est dans Nord-Sud que débutèrent sérieusement André Breton, Louis Aragon et Philippe Soupault »De 1921 à 1925, il est l'amant de Coco Chanel à qui il dédicace de nombreux poèmes. Bien qu'il fasse montre d'un total désintéressement, elle l'entretient et lui assure un revenu régulier en le faisant nommer directeur d'une usine de tricots. Mais les mondanités parisiennes étouffent ce solitaire.
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