Lifting du cou : les solutions pour optimiser un résultat naturel - Dr Niforos à Lyon

Vidéo d'information : lifting.

Je voudrais vous parler aujourd'hui du lifting du cou et de certaines choses que le chirurgien doit dire à son patient lors de la première consultation. En effet, quand la patiente vient consulter pour un lifting parce qu'elle présente des bajoues, parce que les muscles commencent à être visibles, c'est parce qu’apparaissent ce que l’on appelle des cordes platysmales. Lorsque cette patiente prend avec ses deux mains la peau de son cou, qu'elle la tire vers l'arrière, elle espère un résultat extrêmement tendu. Sauf que quand on a un très bon résultat, on se retrouve parfois à cause de la qualité de la peau, à cause de l’importance de conserver un résultat naturel avec une bouche qui n'a pas trop bougé, qui n'ait pas trop tiré on constate parfois une petite insuffisance de résultat. Cette insuffisance de résultat n'est pas un échec. Il va simplement falloir expliquer à la patiente que si le différentiel entre le avant et le après, qui est déjà satisfaisant, si après ce résultat, elle souhaite aller un petit peu au-delà, on pourra, après un an, après le lifting, envisager plusieurs choses.

Tout d'abord, on peut envisager un petit geste qui consiste à venir reprendre la cicatrice. Ça, c'est la cicatrice du premier lifting. Vous voyez qu'elle peut être très discrète. Reprendre la cicatrice ici, devant le lobe, et remonter derrière l'oreille, sous anesthésie locale, et venir remettre un petit centimètre de tension. Pourquoi ? Parce que quand la peau n'est pas très élastique, quand la peau a vieilli, quand la peau est relâchée, même si le jour du premier lifting, nous savons, nous, les chirurgiens, qu'il faut tirer beaucoup, tendre beaucoup les muscles, on a un petit retour dans les mois qui suivent qui nous donne cette petite insuffisance. Premier geste, léger, sous anesthésie locale. Bien sûr, si le chirurgien joue le jeu, la patiente n'aura rien à payer. Ceci doit être inclus dans le montant du premier devis. C'est un petit geste de perfection.

Deuxième chose que l'on peut aujourd'hui utiliser, quand on est véritablement sous le menton, ici, on peut utiliser la radiofréquence interne. C'est ce qu'on appelle le FaceTite. Ou bien, on peut utiliser ce qu'on appelle aussi l'endolaser. Ces deux techniques sont des techniques qui visent à chauffer la peau par l'intérieur pour qu'elle se rétracte et qu'on arrive au meilleur résultat. On peut arriver à de très bons résultats pour peu que l'on ne veuille pas battre les records et que l'on prévienne nos patients qu'une petite touche à un an garantit un résultat encore plus parfait sans nuire au naturel du résultat.

Parce que c'est le naturel du résultat sur un lifting qui compte comme pour le reste plutôt que d’aller dans l'excès qui se verrait et enlèverait toute expression à la patiente.