Table ronde : Intelligences artificielles génératives et traçabilité

Table ronde du 28 janvier 2025
Intelligences artificielles génératives et traçabilité : quelles solutions techniques pour apporter la transparence nécessaire à la préservation des droits des artistes ?
Auditorium de l'ADAGP, Paris

Alors que les intelligences artificielles génératives (IAG) s’installent dans les usages, l’inquiétude grandit parmi les auteurs, confrontés à la concurrence menaçante de ces systèmes qui, pour générer des contenus, s’entraînent sur des données comprenant nombre de créations protégées par le droit d’auteur.

La législation européenne (directive DAMUN de 2019, règlement IA de 2024) esquisse quelques solutions : faculté pour les auteurs d’exprimer leur opposition à l’utilisation de leurs œuvres pour l’entraînement des IA, obligation de transparence sur les contenus d’entraînement utilisés, traçabilité des contenus générés par IA, etc. Leur mise en œuvre, pour une large part, implique le recours à des procédés techniques permettant d’identifier et de suivre les contenus.

Mais la technique est-elle bien à même d’assurer, dans le domaine de l’image, les effets de la protection recherchée ? La solution aux problèmes soulevés par la machine se trouve-t-elle dans la machine ?

Pour y répondre, l’ADAGP réunit, sous la houlette de Maître Matthieu Quiniou, docteur en droit et avocat en droit du numérique, un panel d’experts :
Eva Giboulot, chargée de recherche à l’INRIA/IRISA Rennes
Anthony Level, responsable de la stratégie réglementaire d’Imatag, membre de la Coalition for Content Provenance and Authenticity (C2PA)
Marie-Léa Rols, cheffe de projets intelligence artificielle à la Direction générale des entreprises (MINEFI)