Manuel Simoes : le facteur humain dans l'entreprise

Le 8 juillet dernier, La Fabrique accueillait le groupe de travail initié par la CCI Alsace Eurométropole pour réfléchir au facteur humain dans l’industrie du futur. Manuel Simoes participait à cette réunion et nous avons voulu savoir ce qu’il en avait pensé.

Associé et lead data scientist chez CPC Analytics, Manuel Simoes est également l’un des membres actifs de La Fabrique, un espace collaboratif situé dans l’ancienne brasserie Grüber à Strasbourg Koenigshoffen, « le lieu où vos idées prennent forme, le lieu où vous trouvez le matériel et l’accompagnement nécessaire à vos projets. En bref : des m2, des machines et des formateurs sont à votre disposition. »

Bonjour, je m’appelle Manuel Simoes. Je suis membre de La Fabrique, et aujourd’hui on a accueilli la réunion de la CCI orientée sur Le facteur humain dans l’industrie du futur. (…) C’était intéressant de voir les porteurs de projets, comment ils sont intéressés dans certaines entreprises, qui sont intéressés à comment transformer l’entreprise pour que le travail ait une autre valeur que celui de l’effort et de la productivité, mais qu’on donne un sens à ce travail-là, aussi pour l’épanouissement des gens qui y travaillent, que pour le bien-être aussi de l’entreprise.

C’était très intéressant d’accueillir cette réunion et on a pu aussi leur montrer nos locaux, nous sommes un tiers-lieu, et nos activités.

Et la parallèle avec La Fabrique ?

En fait c’est les modes de gouvernance, c’est-à-dire comment dans une association où on a plus de 160 membres, et on a 40 membres actifs qui sont le cœur, mais aussi la force active de La Fabrique, mais aussi la force démocratique de La Fabrique, comment faire s’investir ces gens-là dans un projet alors qu’ils ne sont pas salariés, qu’il n’y a pas d’obligation professionnelle à venir ici. Et finalement, le parallèle avec le facteur humain, c’est comment, avec des employés de l’entreprise les sortir d’une certaine routine où j’arrive, je taffe et je pars. Comment les faire investir un peu plus le travail en entreprise pour qu’ils trouvent un sens qui dépasse le simple fait d’avoir un salaire.