Le retour du Christ est-il vraiment proche ?

« Les signes parlent… »

Les signes parlent.
Ils se multiplient, ils s’accélèrent, ils s’intensifient.
Ils ne murmurent plus, ils crient.

Les Écritures nous avaient prévenus : « Vous verrez des nations se dresser contre des nations, des royaumes contre des royaumes… »
Et sous nos yeux, les ombres se déploient.
Les tensions montent, les continents tremblent, les puissances s’affrontent sans se regarder.
Le monde se fissure comme une terre aride après une longue sécheresse.

Les cœurs se refroidissent.
La compassion recule.
L’amour se raréfie.
Le frère devient un étranger, et l’étranger devient une menace.
Les communautés se divisent, les langues se heurtent, les identités se dressent les unes contre les autres comme des murs invisibles.
Le racisme, la haine, le mépris font un retour tragique, un retour annoncé.
Non pas parce que l’humanité change, mais parce qu’elle se révèle.

Les Écritures avaient aussi dit : « Beaucoup seront séduits… »
Et c’est peut-être le signe le plus frappant.
Les hommes vivent les yeux rivés sur des écrans qui aspirent leur âme seconde après seconde.
La connexion virtuelle a remplacé la connexion du cœur.
On parle à un monde entier,
mais on ne regarde plus son voisin.
On connaît mille visages dans un téléphone,
mais on ne connaît plus celui de sa propre famille.

L’argent est devenu une idole raffinée, un maître silencieux mais dominateur.
Les affaires priment sur l’humain.
Les lois se votent contre les plus faibles.
Les systèmes broient les plus fragiles.
La société se durcit, comme un sol que plus aucune pluie ne semble pouvoir attendrir.

Même les enfants deviennent violents.
Des crimes se commettent par des mains qui ne devraient tenir que des crayons.
Des adolescents armés, des colères inexplicables, des gestes irréversibles…
Et nous nous demandons : où sont les repères ?
Où est la sagesse ?
Où est la paix ?

Les prophéties avaient aussi annoncé des temps de confusion.
Des temps où le vrai se mélangerait au faux.
Où la lumière et l’ombre se confondraient.
Où les signes seraient là, mais peu les reconnaîtraient.

Car les signes ne sont pas seulement dehors.
Ils sont en nous.
Ils sont dans l’essoufflement de nos âmes.
Dans la fatigue de vivre.
Dans le vide intérieur que rien ne comble.
Dans cette intuition profonde qu’un basculement est proche,
qu’un changement se prépare,
que le monde entier retient son souffle.

Et parmi tous ces signes, un se détache :
l’attente.
Le monde attend sans le savoir.
Même ceux qui ne croient pas sentent que quelque chose approche.
Une vague.
Un retournement.
Un appel.

Le Christ avait dit : « Quand vous verrez toutes ces choses, sachez que je suis proche, aux portes. »

Et aujourd’hui, les portes vibrent.
Les portes s’ouvrent.
Le temps se rétrécit.
Les évènements s’accélèrent comme un compte à rebours invisible.

Ce ne sont pas seulement des signes.
C’est une révélation.
C’est une préparation.
C’est un appel.

Pour regarder.
Pour comprendre.
Pour s’éveiller.
Pour se rapprocher de la lumière.
Pour choisir enfin dans quel camp se placer :
celui de la peur ou celui de l’espérance.
celui du monde qui s’effondre ou celui du Royaume qui s’élève.

Et au milieu de cette tempête, une certitude demeure :

Le retour du Christ n’est plus une promesse lointaine.
C’est une évidence qui se forme dans l’air du temps.

L’enlèvement est proche.
Le monde bascule.
L’humanité est à la croisée des chemins.

Et celui qui a des yeux pour voir, verra.
Celui qui a des oreilles pour entendre, entendra.

Parce que les signes ne sont plus à interpréter.
Ils sont à vivre.
Ils sont là.
Maintenant.