#10 François ALLAIN : "Mon rêve ? Qu'il n'y ait plus de Prix de Femme de l'Année !"

Dans ce 10e épisode de Trajectoires, une série de portraits d’hommes et de femmes de l’Automobile que je réalise pour WAVE AUTOS, François ALLAIN, présentateur vedette de Vintage Mecanic, nous reçoit chez lui.

François ALLAIN est un visage bien connu du petit écran. Présentateur vedette de Vintage Mecanic sur RMC Découverte depuis 2015, il ne se destinait pourtant pas au journalisme. Il a été happé par sa passion des transports (et du vintage), et est devenu journaliste « par accident », tout d’abord dans la presse écrite, puis à la télévision à partir de 1998.

À la croisée de l’automobile et des médias, François Allain a une expérience de la mixité qui varie selon le domaine d’activité. Si l’univers de l’automobile a toujours été traditionnellement à majorité masculine, le journalisme automobile est plus mixte, avec quelques femmes mordues d’automobile, qui sont bien implantées dans le secteur. En production audiovisuelle, en revanche, les femmes sont fortement majoritaires, mais « on ne se pose même pas la question ». Quant au monde de la voiture ancienne, que François Allain connaît bien, on est encore loin de la parité, mais les choses bougent. Si on trouve beaucoup de femmes dans tout ce qui est sellerie, couleurs et matières, la proportion des femmes tend aussi à augmenter dans les garages. Une tendance que l’on retrouve dans les écoles comme le GARAC.

Cependant, pour François Allain, quel que soit le domaine, l’important, ce n’est pas d’embaucher un homme ou une femme, mais des personnes compétentes et passionnées, des « gens qui ont envie ».

Et l’univers de l’automobile est un univers qui a beaucoup évolué ces dernières décennies, et qui donne envie. C’est un univers passionnant, aux multiples métiers, et il n’y a aucune raison pour que les femmes ne s’y épanouissent pas.

Proche de l’association WAVE depuis de nombreuses années, François Allain a remis à diverses reprises le Prix de la Femme de l’Année. Son rêve : qu’il n’y en ait plus ! Idem pour le Prix d’Homme de l’année. Au lieu de cela, un Prix de la Personnalité de l’année. Car « quand on ne fera plus le distinguo, le combat sera gagné » !