🎬 Les Soleils de l’Île de Pâques - Présentation de la Géomancie et film en entier

🎬 Les Soleils de l’Île de Pâques – Présentation

Les Soleils de l’Île de Pâques, réalisé en 1971 par Raoul Ruiz, n’est pas un film que l’on regarde, mais plutôt un film que l’on traverse – un parcours initiatique. Il s’ouvre sur l’évocation d’un art très ancien : la géomancie. Ce qui résonne fort pour moi. Un art qui lit le monde à travers la terre, les formes, les symboles, et qui nous rappelle que les paysages, les lignes telluriques et les lieux sacrés ont une mémoire qui vit à travers nos vies également. Dès ses premières images, le film place le spectateur dans une perspective : celle d’un monde où la géométrie invisible des choses conditionne l’avenir de l’humanité.

🔍 Un film ésotérique, exigeant… et déroutant
Ce n’est pas un film “ésotérique” au sens folklorique du terme. Il ne cherche pas à séduire, encore moins à divertir.Il convoque des disciplines très structurées et ancestrales:

➡️ géomancie, astronomie sacrée, cryptographie symbolique, influences archétypales.

Ruiz ne prend pas le spectateur par la main. Il lui demande de penser, de faire des liens, d’aborder l’invisible comme une science. Il n'impose rien et respecte notre libre arbitre. En ce sens, le film est :

➡️ rigoureux, presque “scientifique” ;➡️ labyrinthique, car il multiplie les signes et interconnexions ;➡️ expérimental, dans sa manière de questionner la forme même du cinéma.

Ce n’est pas un film de croyance, mais un film de structures – ce qui le rend particulièrement fascinant pour quiconque s’intéresse à la géométrie sacrée ou au langage du monde.

🌍 Une humanité perdue dans ses propres signes
À mesure que les personnages – dispersés à travers plusieurs continents – reçoivent et décryptent des messages, une vérité se dessine : l’humanité est incapable de comprendre les signaux qu’elle produit elle-même.Comme si l’intelligence symbolique était devenue orpheline.

Ruiz livre une critique implicite mais sévère et presque d'actualités :
L’être humain s’est éloigné du sens profond de ses formes, de la géographie sacrée, de la relation à la planète.

La conclusion n’est pas optimiste.Elle suggère que malgré la beauté des correspondances, l’humanité n’est pas prête.Elle n’est ni harmonieuse, ni lucide, ni capable d’unir ses connaissances pour éviter la catastrophe.

✨ Ce que le film laisse en nous

Un vertige intellectuel.
Le sentiment d’avoir touché quelque chose de très ancien, mais hors de portée.
Une invitation à regarder le monde autrement, même si le film n’offre pas la moindre promesse.

C’est un film qui secoue davantage qu’il console.Qui questionne plus qu’il éclaire.Qui laisse l’impression qu’une part oubliée de l’humanité continue de vibrer sous nos pieds… mais que nous ne savons plus l’écouter.

Dîtes moi en commentaires ci-dessous ce que ce film vous a inspiré et laissez vos impressions pour partager avec nous tous. Merci


Avec Lumière et Amour,

Sandrine