PHOENIX - Miroir

PHOENIX - Miroir
Lyrics
[Intro]

J’me soigne pas, j’me saigne.
J'crache mes douleurs dans mes textes parce que j’sais faire que ça.

[Grand couplet unique – brutal, sincère]
Tu t'réveille chaque matin, tu t'regarde et tu t'déteste,
Tu t'dis : "t’es qu’un lâche, un mec paumé, qui sait pas c’qu’il veut, qui fout rien sauf d’la merde".
T’es jamais content, toujours à douter, toujours à pleurer sur ton sort,
Tu veux qu’on t’aime vraiment mais t’arrives même pas à t’aimer toi-même, pauvre type.
Tu veux sauver les autres alors que t’es même pas foutu de t’occuper de toi,
Tu fuis les problèmes mais tu les recrées tous les soirs.
Tu paniques dès qu’on t’aime, tu paniques dès qu’on t’laisse,
T’as jamais appris à être stable, t’as juste appris à vivre dans l’stress.
Tu crois que ta copine va rester ? Franchement, regarde-toi,
Elle mérite un homme, pas un gamin paumé qui sait même pas c’qu’il vaut.
T’es jaloux, t’es chiant, t’es flippé d’tout perdre,
Et tu t’accroches comme si c’était la fin du monde à chaque fois qu’elle s’éloigne d’un mètre.
T’as ce besoin d’amour qui rend fou, qui fatigue tout l’monde autour,
Et tu parles de loyauté, mais t’as même pas appris à te donner l’amour.
T’as peur d’être seul, ouais, t’as peur du vide,
Mais t’as jamais essayé d’le remplir sans quelqu’un dans ta vie.
Tu crois qu’tu fais pas pitié ? Tu crois qu’t’es différent ?
Mais t’es juste paumé, fragile, et brisé, comme la moitié d’ceux qui saignent en silence.
Tu t’vois comme un mec profond ?
Mais franchement t’es flou,
T’sais même pas qui t’es, tu changes de masque chaque jour.
Tu cries "Phoenix", mais c’est quoi ce projet si derrière tu trembles ?
T’as peur de l’abandon à un point où tu détruis même ceux qui t’aiment vraiment.
T’te racontes des films, t’imagines des scénarios,
T’as peur qu’elle parte ? Mais à force, c’est toi qui la pousse vers le chaos.
T’es là, à écrire des textes pour comprendre c’que tu ressens,
Mais t’es incapable de parler sans exploser, t’es violent même quand tu veux être tendre.
T’es trop dans l’émotion, trop dans l’intensité,
Tu veux que ça dure, mais t’sais même pas aimer dans la simplicité.
T’es pas un héros, t’es pas une lumière, t’es juste un mec avec trop d’galères,
Et tu te caches derrière tes sons pour éviter de faire face à la vérité entière.
Tu crois que t’as évolué ? Peut-être. Mais t’es encore rempli d’haine,
Contre toi-même, contre ton passé, contre ceux qui t’ont laissé en peine.
Contre ton géniteur ..
T’attends qu’on t’prouve que t’es important,
Mais si t’y crois pas toi-même, personne le fera vraiment.
Tu fais genre que tu vas mieux, mais c’est faux,
T’as juste appris à cacher tes larmes dans des mots.
T’as besoin d’attention, t’as besoin d’amour,
Mais tu le demandes comme un cri, comme une urgence de tous les jours.
Et tu parles d’être différent, d’être incompris,
Mais au fond t’as juste peur de voir que t’es pas si unique, t’es comme tous les autres, en sursis.
T’es pas spécial, t’es juste en vie. Et c’est déjà beaucoup, j’te l’accorde,
Mais arrête de croire que t’as droit à plus si tu changes pas les codes.
T’es capable, mais t’es bancal, t’as l’cœur ouvert et l’cerveau en feu,
Et t’as beau essayer d’te réparer, tu reviens toujours aux mêmes vœux.
Alors ouais, crache tout, balance tout, mais arrête d’faire semblant,
Si t’as des tripes, montre-les, et ferme-la plus souvent.

[Outro – voix basse, parlée]
Tu t'regarde droit dans les yeux…
Et tu sais même plus si tu t'crois toi-même.
Mais t’écris.
C’est la seule chose qui t’a jamais trahi.

[Refrain final x2]
Ta besoin d’aimer fort, besoin qu’on t’aime aussi,
Besoin d’croire que t'ais pas juste un souffle dans la nuit.
Tu vis dans l’doute, tu vis dans la peur, et parfois t'en ris,
Mais ta besoin qu’on’tienne, tu n'ais pas aussi solide qu'tu’le dis.
Besoin d’aimer… (aimer…)
Besoin qu’on t’aime aussi… (t’aime aussi…)
Pas juste un souffle dans la nuit… (dans la nuit…)
Ta pas l’air solide… (solide… solide…)
Mais tu fait c’que tu’peux…

[Drop instrumental final ]
ohhh....ohhhh....