SUR LES TRACES DE L'ARGENT DE POCHE

François Truffaut et le film "L'Argent de Poche" 02:20
François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris, était un critique de cinéma, acteur et réalisateur. Il est reconnu comme l'un des grands représentants de la Nouvelle Vague.
Dans ce documentaire, des interviews de personnes ayant participé au film sont présentées, révélant l'envers du décor et les expériences vécues pendant le tournage.

"François Truffaut est né le 6 février 1932 à Paris."

Tournage à Thiers 02:41
Le tournage du film s'est déroulé à Thiers, une ville que le réalisateur a choisie grâce à Roland Thenot, un collaborateur du cinéaste. "Il fallait que je vende Thiers à François."
Ce choix était motivé par la géographie et les spécificités visibles de la ville, notamment les commerces et les escaliers, qui convenaient au style du film.
L’équipe a établi des contacts avec les habitants locaux, y compris le maire, pour favoriser une bonne collaboration.

Rôles et Expériences de Tournage 03:56
Plusieurs participants au film ont des rôles divers, tels que celui d'une infirmière impliquée dans la vie locale et les visites médicales d'enfants.
Le tournage se déroulait dans une ambiance conviviale, grâce à des liens préexistants entre acteurs et habitants de Thiers.
Le réalisateur Truffaut était exigeant, ce qui a parfois rendu les répétitions difficiles, souvent marquées par des prises répétées.
"Le cinéma, c'est un vrai travail."

La gentillesse et le respect de François Truffaut 12:09
François Truffaut est décrit comme une personne extrêmement aimable qui aimait les enfants, leur montrant respect et admiration. L'interlocuteur souligne la patience de Truffaut et sa capacité à écouter, ce qui mettait les enfants à l'aise durant les tournages. Cet environnement bienveillant a laissé une empreinte durable sur lui.
Le narrateur évoque également que Truffaut maintenait une certaine préoccupation pour le bien-être des enfants sur le long terme, illustrée par un geste personnel tel qu'un appel téléphonique ou une carte de Noël.
"François Truffaut était quelqu'un d'extrêmement gentil, patient et à l'écoute."

L'impact du monde cinématographique 13:41
Roland Thenot parle de la découverte du monde du cinéma grâce à François Truffaut et à sa collaboratrice, Suzanne Schiffman. Il souligne l'importance des anecdotes quotidiennes qui surviennent sur les tournages, décrivant comment ces expériences se mêlent à la vie pratique.
Il se souvient d'événements marquants pendant le tournage, notamment des souvenirs partagés avec ses camarades, et la dynamique chaleureuse qui prévalait sur le plateau.
"Les anecdotes y en a plein, ça fait partie de la vie pratique sur un tournage."

Les défis d'un tournage 15:40
Pascale Bruchon partage des dizaines d'anecdotes du tournage, y compris des moments plus des défis techniques. Par exemple, elle évoque un problème de synchronisation lors d'une scène où elle devait écrire dans le noir.
Elle mentionne aussi un moment délicat, une scène avec un baiser, qu'elle a trouvé difficile en raison de la présence de l'équipement de tournage et de l'équipe, ce qui lui a causé de l'embarras.
"Truffaut a été super pour détendre l'atmosphère pendant des scènes compliquées comme celle du premier baiser."

La gestion des paiements et des finances 19:10
Anne Barnerias parle des détails relatifs à la gestion de l'argent sur le tournage, notamment en ce qui concerne le paiement des figurants, qui se faisait en liquide. Il se souvient d'une tâche importante consistant à retirer de l'argent à la banque pour payer les équipes.
Ce moment est présenté comme un souvenir marquant de sa jeunesse, car il a dû transporter une somme d’argent significative pour la première fois, ce qui le faisait se sentir un peu nerveux.
"J'avais 22 ans et je n'avais jamais transporté autant d'argent, j'avais l'impression que tout le monde me regardait."

Coûts de production et anecdotes de tournage 22:33
Le film a eu un budget de 300 000 francs, ce qui donne un aperçu des coûts associés à la production cinématographique. Cette précision budgétaire éclaire ce qu'engendre un projet de film, tant en matériel qu'en ressources humaines.
Une anecdote marquante partagée concerne une précédente expérience de tournage où le narrateur a dû courir plus de quinze fois pour être véritablement essoufflé devant la caméra. Cela souligne le degré d'exigence et de réalisme attendu sur un plateau, illustrant bien les efforts physiques qu'un acteur peut fournir pour obtenir la performance souhaitée.
L'intervenant mentionne également avoir acquis de nouvelles perspectives en découvrant des reportages, enrichissant ainsi sa compréhension du milieu cinématographique.
"Il a fallu que je coure vraiment comme une dératée pour être réellement essoufflé."