Trafics de stupéfiants : la politique de Macron est en échec
Автор: Antoine Léaument
Загружено: 2025-11-19
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Antoine Léaument, député La France Insoumise de l’Essonne, revient mercredi 19 novembre sur BFMTV sur le constat accablant dressé par son rapport parlementaire sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Face à la hausse continue de la consommation et à l’échec des politiques répressives, il dénonce l’hypocrisie d’un gouvernement qui stigmatise les consommateurs sans jamais s’attaquer aux véritables responsables : les trafiquants, les réseaux financiers et la corruption.
Dès les premières minutes, Antoine Léaument met les chiffres sur la table : 50 % des Français ont déjà consommé du cannabis, 10 % de la cocaïne et autant d’ecstasy. “La répression ne marche pas”, tranche-t-il. Selon lui, le modèle français échoue parce qu’il confond santé publique et criminalisation. Il appelle à des politiques de prévention massives : empêcher l’entrée dans la consommation, accompagner les usagers dépendants, et sortir de la logique punitive. Mais il distingue deux fronts : celui de la consommation et celui de l’offre. “Le trafic, c’est un marché capitaliste dérégulé où l’on tue ses concurrents.” Il préconise d’agir à la source, par la coopération internationale et en renforçant les moyens des douanes. La France ne contribue qu’à hauteur de 200 000 € à l’agence de l’ONU chargée de la lutte contre la drogue : “C’est peanuts !”, déplore-t-il.
Le député dénonce aussi la corruption qui gangrène la police, la justice et parfois même la classe politique. “On ne peut pas combattre le trafic si on ne combat pas la corruption.” Pour lui, les moyens policiers doivent se concentrer sur le haut du spectre : les grands trafiquants et le blanchiment d’argent. Il s’indigne : à l’Office central, seuls sept policiers sont affectés à la lutte contre le blanchiment. Concernant la création d’un parquet spécialisé, il s’y oppose : “Un parquet dépend du ministre de la Justice ; ce sera une arme politique entre les mains de Darmanin.” À l’inverse, il plaide pour une justice indépendante et une action de fond, pas des “opérations coup de poing” qui ne servent qu’à faire la une des journaux : “On arrête des petits vendeurs, et le lendemain, ils sont remplacés.”
Antoine Léaument s’attaque ensuite à un tabou : la légalisation du cannabis. Pour lui, c’est un levier concret pour affaiblir les trafiquants : “Frappons-les au portefeuille.” Face aux critiques de ses interlocuteurs, il cite les exemples étrangers. Aux Pays-Bas, l’absence de contrôle sur la production a favorisé l’émergence d’une mafia ; mais en Uruguay, où l’État encadre la production et la vente, le système fonctionne. “Quand l’État produit, il peut prévenir, encadrer et informer ; les trafiquants, eux, vendent pour tuer.” Il rappelle que l’alcool est une drogue légale, responsable de 41 000 morts par an, et qu’aucune campagne de prévention digne de ce nom n’est menée sur ses effets.
Le député insoumis s’indigne de la culpabilisation systématique des consommateurs prônée par Emmanuel Macron. “Ça fait dix ans qu’il répète que le problème, c’est le consommateur. Résultat : la consommation explose.” Il dénonce l’évolution droitière du président, passé de l’ouverture à la dépénalisation en 2016 à une posture autoritaire dictée par le calcul électoral. Il rappelle que Macron ne dispose que de 15 % de confiance des Français sur les questions de sécurité, “au même niveau que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon”. Pour Antoine Léaument, cette politique ne produit que du désespoir : “La répression sans prévention, c’est la guerre perdue d’avance.”
En face, ses adversaires appellent à une “guerre totale contre les trafiquants”, citant le Salvador comme modèle. Mais le député prévient : cette voie mène au chaos. “On ne résout pas la criminalité en remplissant les prisons.” Il évoque l’exemple du Mexique, où la guerre contre la drogue a fait 20 000 morts par an : “C’est une spirale sans fin.”
Dans sa conclusion, Antoine Léaument met en garde contre le risque d’un climat politique où la peur remplace la raison. “On ne luttera pas contre les trafics avec des slogans ; on le fera avec de la coopération, de la justice et du courage.” Pour lui, la France doit choisir entre deux chemins : celui de l’escalade sécuritaire, ou celui de la raison et de la prévention. “Soit on continue à faire semblant de gagner une guerre qu’on a déjà perdue, soit on ose changer de modèle.”
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