Le Label des métiers de la transition énergétique : le sésame pour connaitre les jobs de demain !

Sur le Talent Hub d’Emploi Environnement à Pollutec Paris, Diane Antebi-Spatzierer, directrice du développement des compétences au CSF NSE, présente le Label des métiers de la transition énergétique. Entretien.

Au cœur du salon Pollutec Paris, Diane Antebi-Spatzierer, directrice du développement des compétences au sein du Comité stratégique de filière des Nouveaux systèmes énergétiques (CSF NSE), nous éclaire sur une initiative majeure : le Label des métiers de la transition énergétique.

Créé il y a un an sous l’impulsion du CSF NSE, ce label vise à rendre visibles les nombreuses professions qui participent activement à la transition énergétique, mais dont la contribution reste souvent méconnue. « L’objectif est de permettre d’identifier une myriade de métiers qui existent depuis longtemps, mais qui ne sont pas connus comme tels », explique Diane Antebi-Spatzierer. En partenariat avec l’Onisep et les Campus des métiers et des qualifications, ce projet ambitionne de répondre à une double problématique : orienter les jeunes générations vers des métiers porteurs de sens tout en répondant aux besoins croissants de compétences dans ce domaine.

Le Label des métiers de la transition énergétique rassemble plus de 70 métiers

Le label regroupe déjà une centaine de diplômes, du CAP au bac+3, couvrant un spectre large de métiers : des techniciens de maintenance aux ingénieurs, en passant par les menuisiers et les soudeurs. Ces formations sont désormais référencées sur le site de l’Onisep, et bientôt sur Parcoursup, rendant leur identification plus accessible aux collégiens et lycéens en quête d’un avenir professionnel aligné avec leurs convictions écologiques. « Les jeunes, très sensibilisés aux enjeux climatiques, ne savent pas forcément qu’avec un CAP Menuisier, ils peuvent aussi apporter leur pierre à l’édifice », précise-t-elle.

Les perspectives d’emploi sont considérables. Actuellement, la filière représente environ 215 000 postes, un chiffre qui pourrait grimper à 300 000 d’ici 2030, selon les prévisions de l’Ademe. Ce vivier d’opportunités souligne l’importance d’une telle initiative pour structurer et valoriser ces métiers. « Ce label est une réponse pour éclairer les choix des jeunes et des recruteurs, et ainsi dynamiser l’attractivité des métiers de la transition énergétique », conclut Diane Antebi-Spatzierer.