Simone WEIL, comme une promesse pour le monde contemporain (1ère partie)
Автор: L'Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer
Загружено: 2019-11-10
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Enregistrement de la présentation de l'oeuvre, de la pensée, de la spiritualité et des engagements de Simone WEIL à l'Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer, le 9 novembre 2019. Une conférence co-animée par deux universitaires, Jean-François PETIT et Cathy LEBLANC, Professeurs de philosophie.
Simone Weil est une philosophe humaniste, professeur, écrivain, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.
Sans élaborer de système nouveau, elle souhaite faire de la philosophie une manière de vivre, non pour acquérir des connaissances, mais pour être dans la vérité. Dès 1931, elle enseigne la philosophie et s'intéresse aux courants marxistes antistaliniens. Elle est l'un des rares philosophes à avoir partagé la « condition ouvrière ». Successivement militante syndicale, proche des groupes révolutionnaires trotskystes et anarchistes mais sans adhérer à aucun parti politique, écrivant notamment dans les revues La Révolution prolétarienne et La Critique sociale, puis engagée dans la Résistance au sein des milieux gaullistes de Londres, Simone Weil n’a cessé de vivre dans une quête de justice et de charité.
Juive agnostique, elle se convertit à partir de 1936 à l'« amour du Christ », et ne cesse d’approfondir sa quête de la spiritualité chrétienne. Bien qu'elle n'ait jamais adhéré par le baptême au catholicisme, elle se considérait et est reconnue comme une mystique chrétienne. Elle propose une lecture nouvelle de la pensée grecque ; elle commente la philosophie de Platon, en qui elle voit « le père de la mystique occidentale »; elle traduit et interprète aussi les grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, dans lesquels elle découvre des « intuitions préchrétiennes », qu’elle met en parallèle avec les écritures sacrées hindoues et avec le catharisme. Ses écrits, où la raison se mêle aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques, malgré leur caractère apparemment disparate, forment un tout dont le fil directeur est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, qu'elle a définie comme le besoin de l'âme humaine le plus sacré. À bout de forces, elle meurt d’épuisement et de tuberculose dans un sanatorium anglais le 24 août 1943.
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