Mireille Mathieu, Fernand Sardou et les autres - Sketch "Monsieur Pegomas" (1973)

Mireille Mathieu, Fernand Sardou, Carlos, Patrick Topaloff, Sophie Agacinsky et Françoise Vatel dans un sketch comique
« Monsieur Pégomas »

Extrait de « Top à Michel Sardou » (26.05.1973)

Мирей Матье, Фернан Сарду и другие в забавном скетче "Мсье Пегома"

FEMME DE CHAMBRE 1 : Moi, je t'ai dit que le patron, il est fou ! Quand il commence à dérailler, moi, j'ai peur...
FEMME DE CHAMBRE 2: Ah il est dingue mais il est gentil...
FEMME DE CHAMBRE 1 : Ce mélange dans les clés c'est un vrai bonheur...
FEMME DE CHAMBRE 2 : Attention ! Le voilà !
PATRON : Alors, dites-moi, j'ai réservé le 110 pour Lord Semus qui vient quand même et le 112 pour le Sophistiqué, voilà.
FEMME DE CHAMBRE 1 : Le 110 vous avez donné ce matin à l'archevêque.
PATRON : Oh c'est pas grave !
FEMME DE CHAMBRE 2 : Quant au 112, vous l'avez promis au général en retraite.
MONSIEUR PEGOMAS : Mon général bonjour !
PATRON : Bonjour Monsieur !
MONSIEUR PEGOMAS : Bonjour, mesdemoiselles ! Je suis Monsieur Pego... Monsieur Pégomas. J'arrive de la Bedoule. Une chambre, une chambre !
PATRON : Soyez la bienvenue au palace hôtel, Monsieur. Déposez vos bagages ici. Non, Monsieur ! Je vais vous donner le 110, voilà. Mesdemoiselles vous occupez des bagages du Monsieur.
FEMME DE CHAMBRE 1 : Le 110, il avait déjà promis à Lord Semus, ça va pas du tout !
PATRON : Voilà le 110, cher Monsieur !
MONSIEUR PEGOMAS : Ah c'est ici le 110
PATRON : La perle de notre hôtel. Vous avez par ici, pardon, la penderie
MONSIEUR PEGOMAS : Ah c'est la penderie...
PATRON : Par ici, par ici la salle de bain !
MONSIEUR PEGOMAS : Ah bon, la salle de bain est là
PATRON : Oui, la salle de bain est là et je n'ai pas terminé, pardon. Ici vous avez la terrasse qui donne sur la mer Méditerranée !
MONSIEUR PEGOMAS : Ah bon, la Méditerranée !
PATRON : Oui, la Méditerranée. Et par ici, Monsieur, vous avez pour vous reposer le salon, bureau, fumoir, vous faites tout ce que vous voulez là-bas. Voilà, Monsieur, pardon. Le personnel est à votre entière disposition.
MONSIEUR PEGOMAS : Merci !
PATRON : Mesdemoiselles, pardon !
MONSIEUR PEGOMAS : Quand je vais raconter ça à la Bedoule, oh la....eh bah ca alors. La salle de bain, eh bah mes collègues ce qu'ils vont dire, ça c'est formidable ! ...ça alors... et où était la salle de bain au fait ? Ah ça y est, il n'y a pas de serviettes ! Oh ! Allo, mademoiselle, il n'y a pas de serviettes ! Pouvez-vous monter des serviettes, oui ? Et un savon à barbe, oui un savon à barbe, merci ! Bravo ! Ah quand je vais raconter ça à la Bedoule, par exemple...
PATRON : Voilà, attendez, attendez ! Charme et confort c'est notre devise !
FEMME DE CHAMBRE 1 : Mais Monsieur, Monsieur, je crois que...
PATRON : Mais vous posez des valises de Mademoiselle Sophistiqué !
FEMME DE CHAMBRE 1 : Mais justement, Monsieur !
PATRON : Mais taisez-vous ! Silence ! Hop !
Mademoiselle, par ici vous avez la penderie. La voilà !
MADEMOISELLE SOPHISTIQUE : Oui, c'est bien, c'est bien !
PATRON : Ici, vous avez la salle de bain. Et par ici, pardon, excusez-moi, la terrasse qui donne sur la Méditerranée. C'est pas très beau aujourd'hui... Par là vous avez un bureau où vous pouvez vous reposer calmement. Enfin, voilà. Tout est sollicité pour votre désir personnel. Je vous ai peut-être mouillé. Pardon, excusez-nous !
MADEMOISELLE SOPHISTIQUE : Merci, Monsieur ! Ah, il fait chaud... Entrez
FEMME DE CHAMBRE 2 : Des serviettes et le savon à barbe ! Ah !
MADEMOISELLE SOPHISTIQUE : Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse du savon à barbe ? Donnez-moi les serviettes si vous voulez et emportez la barbe...
FEMME DE CHAMBRE 2 : Bien, Madame !
MADEMOISELLE SOPHISTIQUE : Vraiment, oh ! Vraiment... Ah, voilà, ah !
MONSIEUR PEGOMAS : Et ces serviettes n'arrivent toujours pas... ça alors ! Mais qu'est-ce qu'elle fait celle-là... Mademoiselle, j'ai demandé des serviettes et le savon à barbe, oui, à barbe... pour la salle de bain... Ah vous les montez ? Merci, Mademoiselle, c'est très aimable à vous. Merci bien, merci bien, bon... D'accord... Quand je vais raconter ça à la Bedoule...