Fleurs sauvages supprimées à Montauban, et invasives nuisibles préservées

Un employé supprime avec une débroussailleuse à fil, toutes les plantes sauvages sur une bande de 1m50 de large sur tout le pourtour extérieur de la clôture d'une entreprise, sans distinction des espèces végétales y poussant. Il pourrait couper uniquement les peupliers, pour permettre à l'enseigne de l'entreprise de ne pas être cachée par les arbres. Mais non, il coupe tout à ras, même la molène bouillon blanc, du nom latin Verbascum thapsus, de la famille des Scrophulariacées, qui commençait à monter en fleur, avec sa magnifique tige florale atteignant 2 m de haut, et garnie de centaines de fleurs jaunes vif d'un diamètre de 1,5 à 3 cm. Cet employé coupe aussi la cardères sauvage, famille des Caprifoliacées, produisant une belle inflorescence mauve clair. Ces 2 plantes sont des plantes nourricières par leurs feuilles, de multiples espèces de papillons, en plus leurs fleurs sont très butinées.
En plus le parc de l'entreprise possède une immense pelouse qui est maniaquement tondue, au lieu de la laisser en prairie sauvage qui permettrait beaucoup de biodiversité.
Et sur cette prairie, a été planté il y a des année, un arbre invasif particulièrement nocif à la nature en France, l'ailante glanduleux.
À quelques centaines de m, toujours sur la partie sud de Montauban, nous nous dirigeons encore plus au sud, sur la départementale, sur les bords de laquelle la végétation sauvage est assez respectée, mais un propriétaire privé a désherbé au glyphosate de manière illégale la bordure de la route départementale. La cétoine de 1cm, c'est la cétoine funeste oxythyrea funesta.
2 km plus au sud, nous sommes à 7 km du centre de Montauban. Nous tourtons à droite sur une route secondaire, dont la végétation sauvage des bordures a été broyée.
500 m plus loin, une affiche à la gloire d'une municipalité, en faveur de la végétation sauvage et de la non utilisation de pesticides au bord des routes. C'est bien de vouloir protéger la nature, mais il faut le faire, et pas seulement l'afficher. Si cette municipalité voulais préserver la nature, nul besoin de l'afficher, il aurait suffit de le faire, et cela se serait vu par la présence de plantes sauvages au bord de la route. Mais là ce n'est pas le cas, puisque la végétation sauvage a été broyée sous cette affiche qui vante la protection de la végétation sauvage. En plus sur l'affiche figurent uniquement des papillons exotiques, ce qui est ridicule.
En ce qui concerne le début de la vidéo, ce qui n'est pas vu, c'est qu'à la suite du passage du débroussailleurs de clôture, un deuxième employé de la même équipe que le premier, au casque vert, vient couper avec une pince les peupliers restants, ce qui est la seule action qui aurait dû être faite sur les bordures de cette entreprise. Mais c'est rapide, utile, non gravement destructeur. Mais les entreprises qui font les dits entretiens préfèrent sortir le gros attirail, avec débrousailleuses à fil très bruyantes, casques de protection, et tout et tout. Cela permet de facturer plus cher ce dit entretien, et puis il ne faudrait pas que le chef de l'entreprise qui a commandé ce dit service d'entretien, pour le parc de son entreprise, se dise qu'acheter une pince et couper les arbres, il peut le faire lui-même tout en s'amusant.
La fleur bleue, c'est le muscari à toupet, famille des Asparagacées, selon la classification phylogénétique.
Filmé le 29 avril 2025, en Tarn-et-Garonne.