Quand l'avion fut éventré, il tint le seul câble—jusqu'à ce que ses mains se fendent.
Автор: Voices From History
Загружено: 2025-12-21
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Trente mille pieds au-dessus de la Hongrie. Le quatorze juillet mille neuf cent quarante-quatre. L'obus de quatre-vingt-huit millimètres traverse le nez du B-dix-sept comme s'il s'agissait de papier. L'explosion arrache tout ce qui se trouve devant le pare-brise. Le poste de pilotage disparaît dans un nuage de métal incandescent. Le bombardier et le navigateur sont tués sur le coup. Et pourtant, cette forteresse volante refuse de mourir. Dans la soute à bombes, les câbles de commande pendent dans le vide, exposés au vent glacial. Ce sont les seuls liens qui connectent encore les gouvernes aux mains des hommes. Et ces hommes vont les saisir à mains nues. Pendant dix minutes, huit hommes vont piloter un bombardier de vingt-sept tonnes en tirant sur des câbles d'acier, leurs doigts gelés s'enfonçant dans le métal tranchant. Voici l'histoire du Mizpah, le B-dix-sept qui a volé sans cockpit. Si vous aimez ces histoires de courage et de sacrifice, prenez une seconde pour vous abonner à la chaîne et dites-moi dans les commentaires de quel pays vous nous regardez.
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