Et pendant ce temps dans la grande bibliothèque...

"Bonjour à tous !!! Alors, comment ça va ? Ça fait une paie, hein ? Vous avez dû remarquer que la chaîne YouTube s’est un peu réactivée ces derniers temps, avec des vidéos qui sortent de façon… disons, éparpillée. Non, je ne reprends pas du service, et croyez-moi, je le regrette. Les émissions que vous aimiez tant ne reviendront pas bien que j’espère un jour pouvoir vous annoncer le contraire… Les projets que j’ai en tête sont plus ambitieux que les moyens dont je dispose, que ce soit sur le plan technique ou financier. Et c’est pas faute d’avoir tenté de lancer une cagnotte mais malheureusement j’y ai vite renoncé.

Mes émissions les plus importantes — celles sur Alexandre Astier, Tim Burton, Star Wars, ces sujets qui m’ont motivé — ont toutes finie dans le collimateur du robot YouTube. Pas parce qu’elles étaient mauvaises, non : parce qu’un jour, une musique libre de droits dans une vidéo passait sans problème, et que la semaine suivante, l’utilisation de cette même musique valait atteinte aux droits d’auteurs. Pire encore, ce qui est copyrighté passe sans problème le jour un et le jour deux ç ne passe plus. Je ne pensais pas qu’un robot pouvait être erratique. Pendant ce temps, des chaînes mieux loties que la mienne continues de faire leur petit bonhomme de chemin sans trop d’embûches et ne respectent pas toujours les droits d’auteur...

Alors oui, c’est décourageant. Parce que sur YouTube en 2025, la meilleure façon d’exister… c’est d’avoir des millions d’abonnés et ce n’est pas mon état d’esprit. J’ai dû ralentir, simplifier, parfois abandonner des projets entiers… non par manque d’inspiration, mais par dépit.

Si Olius n’avait pas été là j’aurais déjà jeté l’éponge. Depuis que la chaîne existe je ne fais que m’adapter aux contraintes… je renonce à des éléments, j’épluche, je vide mon contenu au point que la chaîne est presque devenue une radio. Avec cette baisse de motivation je n’ai pas travaillé comme j’aurais voulu le faire ni comme j’aurais sûrement dut le faire. Les émissions sont sorties, mais il manque des choses, surtout sur le plan visuel, et ça, ça m’a pesé. J’ai donc pris une décision qui, pour autant, me réjouis peu : je ne veux pas laisser la chaîne mourir, et donc j’ai décidé de faire ces petits montages que vous voyez défiler à intervalles irréguliers. Quitte à m’effacer j’ai préféré me taire, littéralement.

J’espère que ces montages vous plaisent et malheureusement, je crains que c’est tout ce qui sortira sur cette chaîne et ce pour un bon bout de temps."

Être passé de conférencier à animateur radio n’a pas eu que des mauvais côté, c’est même plaisant quand vous travaillez avec l’ami ‪@olius_prod‬ Mais pour moi, Professeur Gaby, c’est un peu triste, quand on a créé un personnage comme le mien, un conférencier de la culture pop directement inspiré par deux monstres sacrés : le Professeur Rollin et Alexandre Astier‪@JimPembry‬ /‪@JimPembry‬

‘'Retro pecat et rex domini', ça ne veut rien dire, mais bon… il y a 'retro', il y a 'pecat', on peut en faire quelque chose"

"Au-delà de la blague, je me dois d’être honnête avec vous et surtout envers moi : sans Alexandre Astier, rien de tout ça n’aurait existé. Je me définis, modestement, comme un de ses élèves. Un élève qui a essayé de suivre ses traces, de prendre un peu de cette magie qu’il a su créer. Kaamelott et que ma Joie Demeure étaient de véritables leçons et je dirais même de véritables écoles en matière d’écriture, de rythme.

Merci, Astier Sensei, pour tout ce que vous m’avez appris malgré vous, pour tout ce que vous m’avez inspiré, même si ce ne fut que par un écran de télévision puis de cinéma. J’espère un jour pouvoir vous rendre hommage comme il se doit, parce que pour l’instant, je n’y suis pas encore arrivé."
Merci à tous de votre compréhension, si vous voulez m’aider ou me conseiller hésitez pas.

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