Miguel CHEVALIER Digital Moirés 2022 Esch-sur-Alzette
Автор: Claude Mossessian
Загружено: 2022-09-16
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Un film de Claude Mossessian Claude Mossessian©
Digital Moirés 2022, Miguel Chevalier
Installation de réalité virtuelle générative
projetée sur l’ancienne tour de refroidissement du site d’Esch-Schifflange d’ArcelorMittal
Dans le cadre des Nuits de la culture et de Esch-sur-Alzette, Capitale européenne de la culture 2022
Les Nuits de la Culture et Esch-sur-Alzette, Capitale européenne de la culture 2022, présentent
l’oeuvre « Digital Moirés 2022 » de Miguel Chevalier. Cette installation de réalité virtuelle
générative monumentale sera projetée de nuit sur l’ancienne tour de refroidissement de forme
cylindrique, du site d’Esch-Schifflange d’ArcelorMittal.
« Digital Moirés 2022 » poursuit les recherches de l’artiste sur le mouvement, la lumière et le
numérique comme matière artistique. Miguel Chevalier s’intéresse plus particulièrement au moiré,
phénomènes d’interférences spatiales entre deux réseaux.
« Avant de devenir un motif graphique prisé des artistes de l’Op art, le moiré est un artifice
emprunté au textile, la moire, dont l’origine remonte à l’Egypte ancienne. La moire est le résultat
de superposition de 2 trames du tissu avec des mailles plus ou moins serrées qui confère par
réflexion de la lumière, des effets changeants qui déstabilisent la perception. Il semble qu’à
l’origine cette techniques, le vœu de l’homme était d’imiter les reflets ondulants de l’eau à la
lumière du soleil.
De ce mimétisme de la nature, au XXème siècle, les artistes retiennent le schéma de deux grilles en
mouvement qui se chevauchent pour générer distorsions ou grossissements qui font que les
structures bidimensionnelles portent une impression rétinienne tridimensionnelle. »*
Miguel Chevalier s’approprie ce procédé optique séculaire pour lui inventer grâce à l’outil
numérique, des formes contemporaines. Miguel Chevalier a créé soixante trames géométriques
différentes, en noir et blanc ou en couleurs, composées de lignes droites, brisées ou ondulantes,
disposées à la verticale, à l’horizontale ou à l’oblique, en couleur ou en noir et blanc. Il expérimente
à partir de l'outil numérique l'interaction entre les différentes trames. Pour cela l’artiste a développé
avec l’informaticien Claude Micheli, un logiciel spécifique qui permet superposer des trames
graphiques et en léger mouvement, afin de composer de nouveaux quadrillages aux effets de moirés
saisissants. Toutes les 2 minutes, ces tableaux abstraits et variés s’enchaînent par morphing. Les
trames génèrent des vibrations, des phénomènes d’oscillations et de tableaux kaléidoscopiques qui
seront visibles de très loin.
Cette nouvelle oeuvre de lumière digitale s’inscrit dans la continuité des artistes de l’art cinétique et
de l’Op Art (Alberto Biasi, Jesús Rafael Soto, Carlos Cruz-Diez, Ludwig Wilding, Antonio Asis,
Victor Vasarely, Julio Le Parc, Bridget Riley…) qui ont mené des recherches sur le mouvement,
l’illusion d’optique et la lumière. Cette création monumentale constitue une nouvelle étape de
l’Op’art en introduisant de expériences perceptives encore jamais vues. Ici ce ne sont plus les
déplacements du spectateur qui produisent des effets visuels mais le logiciel qui produit ces
phénomènes d’oscillations et des ondulations optiques sans que les spectateurs ne se déplacent.
L’oeuvre donne une perception instable à la tour. Nous sommes face à une œuvre hypnotique,
produisant des expériences visuelles proche des univers psychédéliques ¨des années 1960.
L’ancienne tour de refroidissement, vestige industriel, devient la nuit par ces chorégraphies
digitales, un trait d’union entre le passé et l’avenir. L’oeuvre crée un monde d’énergie qui annonce
la reconversion de cette friche industrielle et les futurs projets de développement urbain.
Extrait du texte de Franck Marlot publié dans le portfolio « Digital Moirés » paru aux Editions
Arcay, 2021
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