Tu étais belle

Tu étais belle- Paroles de Ludivine Jauquet 28-11-2025

Tu étais belle, silencieuse et rayonnante,
Portant en toi le plus lumineux des destins.
Tu voulais vivre, sauvage et flamboyante,
Au creux des lacs, sous les mimosas, près des pins.
Tu ignorais qu’un jour maudit
Ton univers d’or se fanerait.
Quand, tel un roi, il t’a souri,
Ton paradis déjà s’envolait.

Il est venu doucement, sans que tu puisses deviner.
Naïve et confiante, tu t’es laissée bercer.
Il dressait son décor, rêvant de modeler
Tout un monde pour lui, sans même te regarder.
Tu l’as laissé régner, lui si fort, et sûr de lui.
Jusqu’au jour où tu as compris ; ce n’était pas un ami.
Tu étais belle, vibrante, vivante à chaque pluie…
Depuis qu’il t’a trahie, tu n’as plus jamais souri.

Tu vivais heureuse, suivant le rythme des saisons,
Les montagnes, les forêts… ton monde te comblait.
Lui prétendait toujours détenir la raison,
T’imposant son empire, sans voir ta lumière s’éteindre en secret.
Tu voulais seulement la paix, il ne l’a jamais compris,
Lui, l’âme enragée, incapable de s’apaiser.
Tu étais belle… mais il a tout détruit,
Cet homme tourmenté, qui se moquait de t’épargner.

Il est venu doucement, sans que tu puisses deviner.
Naïve et confiante, tu t’es laissée bercer.
Il dressait son décor, rêvant de modeler
Tout un monde pour lui, sans même te regarder.
Tu l’as laissé régner, lui si fort, et sûr de lui.
Jusqu’au jour où tu as compris ; ce n’était pas un ami.
Tu étais belle, vibrante, vivante à chaque pluie…
Depuis qu’il t’a trahie, tu n’as plus jamais souri.
Ton souffle pur, ta verdure, tu rêves de les sauver.
Tes mangroves et tes fleurs bleues, tu voudrais les garder.
Et cet homme rigide, qui refuse de t’écouter…
Un jour viendra où tu devras t’en débarrasser.

Il est venu doucement, sans que tu puisses deviner.
Naïve et confiante, tu t’es laissée bercer.
Il dressait son décor, rêvant de modeler
Tout un monde pour lui, sans même te regarder.
Tu l’as laissé régner, lui si fort, si arrogant.
Jusqu’au jour où tu as vu qu’il n’était qu’un tyran.
Tu étais belle, vibrante, vivante à chaque pluie…
Depuis qu’il t’a trahie, tu n’as plus jamais souri.
Un jour viendra où l’homme comprendra trop tard,
Que détruire ta beauté, c’était briser son propre espoir.
Et dans le silence que lui-même aura construit,
Il se mordra les doigts d’avoir oublié ta vie.