Kecak dance. Show at Puri Agung, Peliatan, Bali

(French text below)

The Kecak is a Balinese show that combines dance and vocal percussion, with a narrative framework borrowed from the mythological epic of the Ramayana.

The Kecak actually has its origins in a sacred dance, the SangHyang, a ritual dance which aims to ward off evil spirits from the village and some variants of which incorporate a male choir.

The version for tourists was created by the famous German artist, painter and musician Walter Spies, who stayed in Bali for a long time in the 1930s. In collaboration with the Balinese dancer Wayan Limbak, Spies had the idea of combining the male vocal percussion choir with the story of the Ramayana, one of the two fundamental poems of Hinduism, composed in Sanskrit from the 3rd century BC. Spies was intended to create a secular show, intended to promote Balinese culture.

The show involves a dozen dancers who interpret the main characters and the narration can be summarized as follows: Rama and his beautiful wife Sita are exiled in the forest. The wicked rival, Rawana, manages by successive ruses to dismiss first Rama who goes in pursuit of a deer, then Lakshamana, Rama's brother, who ensured the protection of Sita. Rawana then appears and abducts Sita. Two characters, first Hanuman, the leader of the army of monkeys, and then Garuda, the mythical bird, mount of Vishnu, will finally allow the release of Sita.

The hundred men in a circle represent the army of monkeys and their cries (Cak a cak a cak) are supposed to imitate those of the monkeys. Unlike many other traditional shows in Bali, the kecak does not involve any musical instruments.

Kecak shows are presented to tourists at several places on the island, including Uluwatu. But you can also advantageously attend kecak in Ubud, twice a week (at Pura Dalem, banjar Taman Kaja), or at Puri Agung in Peliatan which offers it every Thursday at 7 p.m. It was in Peliatan that I filmed the kecak, of which here are some short extracts.

Texte en français

Le Kecak est un spectacle balinais qui combine danse et percussions vocales, avec une trame narrative empruntée à l’épopée mythologique du Ramayana.

Le Kecak puise en fait ses origines dans une danse sacrée, le SangHyang, danse rituelle qui vise à écarter du village les mauvais esprits et dont certaines variantes incorporent un chœur masculin.

La version présentée aux touristes a été créée par le célèbre artiste, peintre et musicien allemand Walter Spies, qui a longtemps séjourné à Bali dans les années ’30. En collaboration avec le danseur balinais Wayan Limbak, Spies avait eu l’idée de combiner le chœur masculin de percussions vocales au récit du Ramayana, un des deux poèmes fondamentaux de l’hindouisme, composé en sanskrit à partir du 3ème siècle ACN. Spies avait pour vocation de créer un spectacle profane, destiné à promouvoir la culture balinaise.

Le spectacle fait intervenir une dizaine de danseurs qui interprètent les principaux personnages et la narration peut se résumer comme suit : Rama et sa belle épouse Sita sont exilés dans la forêt. Le méchant rival, Rawana, parvient par ruses successives à écarter d’abord Rama qui part à la poursuite d’un cerf, puis Lakshamana, le frère de Rama, qui assurait la protection de Sita. Rawana apparait alors et enlève Sita. Deux personnages, Hanuman d’abord, le chef de l’armée des singes, et Garuda ensuite, l’oiseau mythique, monture de Vishnou, vont finalement permettre la libération de Sita.

La centaine d’hommes en cercle représente l’armée des singes et leurs cris (Cak a cak a cak) sont censés imiter ceux des singes. A la différence de beaucoup d’autres spectacles traditionnels à Bali, le kecak ne fait intervenir aucun instrument de musique.

Des spectacles de Kecak sont présentés aux touristes à plusieurs endroits dans l’île, notamment à Uluwatu. Mais on peut aussi avantageusement assister au kecak à Ubud, deux fois par semaine (au Pura Dalem, banjar Taman Kaja), ou au Puri Agung de Peliatan qui le propose tous les jeudis à 19 h. C’est à Peliatan que j’ai filmé le kecak dont voici quelques courts extraits.