#893

Lowly Deserter est extraite de l'album de Glen, Didn't He Ramble (20105)

Avec :

Glen Hansard (chant et guitare)
Judith Mok (choeurs)
Mani Khoshravesh : ney (flûte)
Nima Khoshravesh : setar (cordes pincées)
Pouya Khoshravesh : kemanche (cordes frottées)
Ahmad Yahyazadeh : daf et hang (percussion)

C'est la cinquième fois qu'on tourne avec Glen Hansard, que ce soit au Bataclan, au Centre Irlandais, chez Shakespeare&Co ou à la Cigale, ces moments restent parmi les plus beaux qu'on ait eu l'occasion de filmer sur le Cargo!. (playlist complète :    • Glen Hansard & The Swell Season (feat. Lis...   )

Mais c'est peut-être la session qu'on vous présente aujourd'hui dont on est le plus fier, parce que cette fois-ci on se sort totalement du contexte d'une salle de concert ou d'une promo, pour vous emmener avec nous dans les rues de Paris, place de la Contrescarpe dans le quartier Latin pour être précis. Dans la rue, au milieu des passants , des touristes, des motos et des voitures. C'est comme ça qu'on avait découvert la musique de Glen dans Once il y a 10 ans et on ne peut s'empêcher d'y penser en le voyant s'installer sur la place avec ses compagnons : son amie la chanteuse Judith Mok et des musiciens iraniens qu'il a rencontrés pendant son séjour en France et qu'il a invité à jouer avec lui pendant le concert qui doit avoir lieu le soir même. On emprunte quelques chaises au restaurant à côté, les musiciens s'accordent et discutent de ce qu'ils vont jouer tandis qu'un petit attroupement commence à se former, moitié de fans qui faisaient la queue pour le concert et qu'on a emmenés avec nous, moitié de parisiens et touristes qui passaient par là.

De sacrés veinards, car s'il était question de jouer rapidement un ou deux morceaux, c'est finalement presque une demi-heure de pur bonheur musical que les musiciens vont nous offrir : quand Glen commence et qu'il prend autant de plaisir à jouer, que peu à peu il voit les gens se rassembler et applaudir cette rencontre entre musique occidentale et orientale qui semble se faire avec tellement de naturel, il a envie d'en donner toujours plus, avant de finalement se rappeler "qu'il faut en garder un peu pour le concert", comme il le dit lui-même. Entre les morceaux, il complimente ses compagnons, discutent avec les passants et les fans (et ce n'est rien à côté du concert du soir, où il restera à discuter avec son public pendant plus d'une heure après le concert).