P'tit-Dèche #6 : Étudiant·e·s en galère | Jeunesse sacrifiée ? (1/2)
Автор: Le P'tit-Dèche
Загружено: 2021-03-26
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SI VOUS AVEZ BESOIN DE PARLER :
Liste – non exhaustive – des organismes d’écoute agréés : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG...
Association SOS amitié : 09 72 39 40 50 (anonyme et gratuit) et https://www.sos-amitie.org/
Croix Rouge écoute : 0 800 858 858 (anonyme et gratuit)
Service d’écoute étudiante Nightline (anonyme et gratuit), tenu par des étudiant·e·s :
Nightline Paris - 01 88 32 12 32
Nightline Lyon - 04 85 30 00 10
Nightline Lille - 03 74 21 11 11
Nightline Saclay - 01 85 40 20 10
Site web de Nightline : https://www.nightline.fr/services-dec...
Fil santé jeunes : 0 800 235 236 (anonyme et gratuit) et https://www.filsantejeunes.com/
Guide de soutien psychologique pour les étudiant·e·s : https://www.unps.fr/unps_images/docum...
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► Si vous souhaitez me soutenir :
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INTRO :
« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », il paraît. Eh ben ça risque de pas s’arranger en 2021 pour notre belle jeunesse. Dans ce premier épisode d’une série en deux volets, on va se focaliser sur la situation assez catastrophique des étudiant·e·s : pauvreté, privation de soins et même de nourriture, suicides et tentatives de suicide... Bref, un tableau assez peu reluisant... qui l’était déjà bien avant la pandémie, qui n’a finalement agi que comme un révélateur et un amplificateur de grosses fragilités déjà existantes. La deuxième partie, elle, portera sur la dégradation des conditions d’emploi des jeunes en général et les impacts possibles de la pandémie sur ces conditions.
CHAPITRES :
00:00 Intro
1:29 Générique
1:40 Pauvreté des 18-29 ans
3:06 Pauvreté des 18-24 ans
4:15 La transition entre études et boulot
6:57 Ressources des étudiant·e·s VS dépenses
12:52 Origines sociales et structure des ressources
19:34 La galère étudiante se voit !
21:08 Ne restez pas isolé·e
21:37 Cumul emploi-études + impact COVID
24:25 La prostitution étudiante
25:01 Inégalités de l'aide parentale + impact COVID
26:16 Privation de soin et de nourriture + impact COVID
27:55 Dégradation de la situation des jeunes et choix de société
29:38 Récap'
33:18 Conclusion
SOURCES :
https://docs.google.com/document/d/1_...
AVERTISSEMENT :
Je fais exprès d'arrondir mes chiffres pour qu'ils soient plus faciles à retenir et à manipuler. Pas de panique, donc, si vous remarquez de petites différences avec les sources. En revanche, si vous avez l'impression que j'ai fait une erreur ou que j'ai trop abusé sur un arrondi, n'hésitez pas à m'en faire part :)
REMARQUES :
Méthodologie de la FAGE : les chiffres ne prennent pas en compte les deux repas par jour à 1€ proposés par le gouvernement depuis quelques mois. Le budget de 66€ est basé sur un prix de 3,3€ par repas, 5 midis par semaine, 4 semaines par mois, et les repas du soir et du weekend vont dans le budget "bouffe/fringues/hygiène". Or, il faudrait plutôt compter 10 midis et soir par semaine x 4 semaines x 1€ = 40€, et seulement les repas du weekend dans le budget "bouffe etc." Sur les transports, je trouve aussi les calculs un peu "larges", mais je vais pas m'étendre plus que ça, y a la méthodo dans les sources. CELA DIT : les estimations de l'UNEF et de la Fage ne sont pas déconnantes non plus : faites l'exercice, essayez de concevoir à la louche un budget d'étudiant·e en n'oubliant aucune dépense et vous verrez que ça grimpe vite !
Estimations de la privation de nourriture pendant le 1er confinement par la FAGE et l'OVE (études dans les sources) :
La Fage a demandé "Avez-vous eu une difficulté à vous procurer une alimentation saine et équilibrée". La moitié des étudiant·e·s ont répondu "OUI" (parfois ou souvent).
L'OVE a demandé : "Avez-vous eu des restrictions alimentaires ? (= sauter des repas)". 6,4% des étudiants ont répondu "OUI, pour raisons financières".
La question de la FAGE ne permet donc pas de savoir la part d'étudiant·e·s qui n'ont pas mangé à leur faim. Son résultat est difficilement exploitable.
La question de l'OVE donne un résultat étrange, avec un taux de privation (6,4%) INFÉRIEUR à celui calculé par l'OVE lui-même en 2018 (donc en période "normale"), de 7,7%. En période de vaches maigres, c'est surprenant ! Explication possible : d'après l'Ined, un jeune sur cinq est retourné habiter dans sa famille. Dans ce groupe, certain·e·s étaient peut-être "habitué·e·s" à se priver, privation qui a pris fin en étant nourri par la famille.
ICÔNES : https://thenounproject.com/leremy/
PHOTOS :
Miniature : Jeanne Menjoulet
Jean Rochefort : Gil Serpereau
Bernard Friot : Gorgo Treize
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