Conférence - Peut-on encore se parler? - Mardi 3 décembre 2024

Comment se porte notre capacité à exprimer nos opinions et à débattre? Immigration, protection de l’environnement, crise du logement, inflation, souveraineté sont autant d’enjeux qui nécessitent un dialogue ouvert entre citoyens, institutions politiques et médias. Or, alors que la polarisation et la désinformation rendent les échanges difficiles, la perte de confiance dans les institutions n’arrange rien. Que faire?

Alexandre Coutant, professeur au département de communication sociale et publique de l’UQAM. Il anime l’axe « Pratiques informationnelles, publics et agir politique » du laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO). Ses travaux portent sur l’appropriation des technologies et les enjeux de confiance dans des réseaux sociaux;

Stéphanie Yates, professeure au département de communication sociale et publique de l’UQAM. Politologue de formation, elle étudie le rôle des citoyens et des groupes d’intérêt dans la gouverne des États et des entreprises. Elle s’intéresse aux manières dont les citoyens s’expriment sur des enjeux sociotechniques tels que le nucléaire, les OGM ou les pesticides;

Ugo Gilbert Tremblay, professeur adjoint à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Doté d’une double formation en droit et en philosophie, il est actuellement cochercheur dans la Chaire France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression. Il s’intéresse notamment au rôle potentiel de l’intelligence artificielle dans la régulation du discours haineux;

Gracia Kasoki Katahwa, mairesse de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des ressources humaines, de la lutte au racisme et aux discriminations systémiques, déléguée à la réconciliation avec les peuples autochtones;

Véronique Venne, mairesse de Sainte-Marie-Salomé et conseillère au conseil exécutif national du Parti Québécois.

Cette soirée est organisée en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde, avec le soutien du Fonds de recherche du Québec et du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec.