Étonnement

Auteur : Richard Péloquin
Musique : Mureka
Images: Gemini, openAI
Vidéoclip :Kling

J’avoue mon étonnement.
Vous me voyez bien surpris.
Je ne voudrais pas geindre ni chialer
Ou que vous pensiez que j’ai capitulé.
Pourtant des fois je me dis,
Peut-être pas tout le temps.
Mais, je crois que parfois,
On nous ment.

J’ai demandé à l’au-delà, demandé à l’IA
J’ai googlé c’est qui, comment, pourquoi?
Qu’est-ce qu’ils mettent dans nos aliments
Qu’est-ce qu’on rejette dans le Saint-Laurent
On m’a répondu tout et son contraire
Entrecoupé des prières de commanditaires.
Pour nous mentir à plein nez, travestir la vérité,
On peut se fier sur la publicité.

J’avoue mon étonnement.
Vous me voyez bien surpris.
Je ne voudrais pas geindre ni chialer
Ou que vous pensiez que j’ai capitulé.
Pourtant des fois je me dis,
Peut-être pas tout le temps.
Mais, je crois que parfois,
On nous ment.

Promis! Elle résoudra toute la misère
La prochaine guerre sera la dernière
Solutions noyées dans une parodie de résolutions
On fait le tour du monde pour dénoncer la pollution
Les chaînes du passé cernent le présent
Dans un tramway nommé maintenant
Prière de ne pas déranger
Masquer vos désirs.
Dieu est occupé à préparer l’avenir

J’avoue mon étonnement.
Vous me voyez bien surpris.
Je ne voudrais pas me plaindre ou m’apitoyer.
Ou que vous pensiez que j’ai capitulé.
Pourtant des fois je me dis,
Peut-être pas tout le temps.
Mais, je crois que parfois,
On se ment.

Ils abolissent toutes les frontières
Même entre les faits et la fiction
L’ère erre en repeignant hier
En Picasso pervers de leur vision
Manichéen (Les bons) cancelle les réfractaires
Prison de l’esprit ou soumission
La dictature du moi génère
L’hibernation de l’imagination
L’intelligence est rendue optionnelle
Notre cerveau a migré dans un cell
Nos boussoles sont devenues folles.
L’écologiste vend du pétrole
Passé date. Culture biochimique
Les tomates gouttent le plastique
J’en vois un qui a soif
Y a-t-il de l’eau sur mars


J’avoue mon étonnement.
Vous me voyez bien surpris.
Je ne voudrais pas geindre ni m’apitoyer.
Il ne faut pas penser que j’ai capitulé.
Pourtant des fois je me dis,
Peut-être pas tout le temps.
Mais là je déduis qu’en ce moment
On a tous besoin, d’un gros câlin.
Oooouuu. Oooooouuuu.
Besoin d’un gros câlin...