Alexander Borodine : Symphonie n°2 « Épique » (1876) 3/3 - Homage to great Youtubers : 581983141

Homage to great Youtubers : 581983141
Alexander Borodine (1833-1887) (Russie)
Symphonie n°2 « Épique » (1876) 3/3
Dir : Evgueni Svetlanov

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4- Finale. Allegro (6.24)

PART I :    • Alexander Borodine : Symphonie n°2 « Épiqu...  

With more than 3500 videos, "581983141"'s channel, created on 2007, August the 24th, presents an impressive choice of musical works where all kinds are representated. Works are presented in their entirety. His young host (who is Netherlander) has chosen a portrait of Franz Schubert as background, and defines himself as : « A person whose purpose in life is others. What is mine is yours. Except my wife ». A major advantage of his channel is having established a list of all the composers presentated. In this very large catalog, we especially recommend you : Max Bruch's « Violin Concerto No. 1 » (1868) ; Ferdé Grofé's « Grand Canyon Suite » (1931) and « Mississipi Suite » (1926) ; Georges Gershwin's « An Americain in Paris » (1928) ; William Walton's « Symphony No. 1 » (1935) ; Samuel Barber's « Adagio for strings » (1938) ; Richard Addinsell's « Warsaw Concerto » (1941) ; Francis Poulenc's « Stabat Mater » (1950) and « Gloria » (1959).
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Partagé entre ses trois passions -- la musique, la chimie et la médecine -- Alexandre Borodine passa sa vie à les concilier et à lutter contre le temps. Fils d'un prince géorgien, il fut toujours à l'abri du besoin, reçut une solide éducation et fit des études brillantes. Autodidacte, il apprit le piano, la flûte et le violoncelle, composa à treize ans un « Concerto pour flûte et piano » et un « Trio pour deux violons et violoncelle ». Une fois devenu médecin, il continue à pratiquer ses deux autres passions : la chimie et la composition. Ami de Moussorgsky, qu'il a soigné dans un hôpital militaire, et épris d'une pianiste virtuose qui deviendra sa femme, il découvre les romantiques allemands, notamment Schumann, Liszt et Wagner. Pour lutter contre l'académisme musical de la Russie tsariste, il fonde, sous la tutelle de Balakirev et Rimsky-Korsakov, le « Groupe des Cinq », qui compte aussi Moussorgsky et Cui, et bientôt le très jeune Alexander Glazounov (élève de Rimsky-Korsakov). Bien qu'il n'ait jamais été un compositeur professionnel, Borodine laisse une œuvre de très haute valeur : trois symphonies (1867, 1876, 1887) dont la dernière, inachevée, sera orchestrée par Glazounov ; le célébrissime poème symphonique « Dans les Steppes de l'Asie centrale » (1880) ; la « Petite Suite » (1885) ; les « Danses Polovtsiennes » de l'Opéra « Le Prince Igor » (1887) ; deux trios à cordes (1856, 1860), deux quatuors à cordes (1879, 1881) et diverses autres œuvres de musique de chambre. Alexandre Borodine qui se définissait comme un « compositeur du dimanche » car son emploi du temps ne lui permettait de composer que durant la période hivernale, mit sept années pour parachever sa « Symphonie n°2 » intitulée « Épique » (1869-76). C'est sans doute la plus parfaite des symphonies russes romantiques jamais écrites, puisqu'il est d'ordinaire admis que « Shéhérazade » (1888) de Rimsky-Korsakov n'est pas une symphonie.

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